Towards a 'greener' generation of biodiesels

Autor: Anthony Benoist, Tizane Daho, Bruno Piriou, Zéphirin Mouloungui, Gilles Vaitilingom, François Broust
Přispěvatelé: BioWooEB (UPR BioWooEB), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), Département Performances des systèmes de production et de transformation tropicaux (Cirad-PERSYST), Chimie Agro-Industrielle (CAI), Ecole nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Université Joseph Ki-Zerbo [Ouagadougou] (UJZK)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: OCL. Oilseeds and Fats, Crops and Lipids
OCL Oilseeds and fats crops and lipids
OCL Oilseeds and fats crops and lipids, EDP, 2021, 28, pp.2. ⟨10.1051/ocl/2020067⟩
Oilseeds and fats, crops and lipids, Vol 28, p 2 (2021)
ISSN: 2272-6977
2257-6614
DOI: 10.1051/ocl/2020067⟩
Popis: International audience; In the world, oil provides 96% of transport needs, which mobilize 65% of the oil consumed and contribute 20% to CO2 emissions. One of the alternatives to reduce the consumption of fossil resources is the use of "biofuels". These biofuels are classified into three successive generations. The first generation biofuels come from the food parts of field crops: bioethanol and biodiesel. Second generation "advanced" biofuels come from lignocellulosic resources (wood, agricultural residues, etc.) valued either as bioethanol or synthetic hydrocarbons. A third generation is based on the culture of micro-algae producing fatty acids transformed into biodiesel. The first generation biodiesels, like those of the second and third generations, are subject to certain criticisms in particular the LUC (Land-Use Change) and the food versus energy competition. The objective of this work is to examine the interest of two promising ways. Biodiesel based on dedicated crops lead to reduced environmental impacts but play a role in the problem of LUC. While those based on residues are not part of the problem and show levels of reduction of greenhouse gas emissions between 83 and 90% against 60 to 80% for a conventional biodiesel compared to a fossil diesel fuel. Butyl esters of used edible oils and animal fats are displayed as "greener" biodiesels and represent an opportunity for second generation biofuels and for a greener oleochemistry.; Dans le monde, le pétrole assure 96% des besoins des transports, lesquels mobilisent 65% dupétrole consommé et participent à hauteur de 20% aux émissions de CO2. Afin de réduire la consommationde ressources fossiles, une des alternatives est notamment l’utilisation de « biocarburants ». Cesbiocarburants sont classés en trois générations successives. Les biocarburants de première génération sontissus des parties alimentaires de plantes de grande culture : le bioéthanol et le biodiesel. Les biocarburantsdits « avancés » de seconde génération sont issus de ressources lignocellulosiques (bois, résidus agricoles...)valorisées soit en bioéthanol soit en hydrocarbures de synthèse. Une troisième génération repose sur la culture de micro-algues productrices d’acides gras transformés en biodiesel. Les biodiesels de première génération, tout comme ceux de deuxième et troisième générations, sont sujets à certaines critiques notamment le CAS (changement d’affectation des sols) et la compétition alimentaire/énergétique. L’objectif de ce travail est d’examiner l’intérêt de deux filières prometteuses. Les biodiesels basés sur des cultures dédiées conduisent à des impacts environnementaux plus réduits mais jouent un rôle dans la problématique des CAS. Alors que celles basées sur les résidus n’y entrent pas et montrent des niveaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre entre 83 et 90% contre 60 à 80% pour un biodiesel classique par rapport à un carburant diesel fossile. Les esters butyliques d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales s’affichent comme des biodiesels « plus verts » et représentent une opportunité pour les biocarburants de deuxième génération et pour une oléochimie « plus verte ».
Databáze: OpenAIRE