Describing the population health burden of depression: health-adjusted life expectancy by depression status in Canada
Autor: | Heather Orpana, Colin Steensma, Lidia Loukine, Julie Vachon, C. Reid, M. Boileau-Falardeau, Louise McRae, Bernard C K Choi, F. Mo |
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Rok vydání: | 2016 |
Předmět: |
Adult
Male Gerontology Canada Epidemiology Health Status Emotions Population Pain Population health Article Young Adult Cognition Life Expectancy Quality of life Prevalence medicine Humans Major depressive episode education Depression (differential diagnoses) Aged Aged 80 and over lcsh:R5-920 education.field_of_study Depression Mortality Premature business.industry Health Policy Public Health Environmental and Occupational Health Middle Aged Health Surveys Community health Quality of Life Life expectancy Female medicine.symptom lcsh:Medicine (General) business Health Utilities Index |
Zdroj: | Health Promotion and Chronic Disease Prevention in Canada, Vol 36, Iss 10, Pp 205-213 (2016) |
ISSN: | 2368-738X |
Popis: | Few studies have evaluated the impact of depression in terms of losses to both premature mortality and health-related quality of life (HRQOL) on the overall population. Health-adjusted life expectancy (HALE) is a summary measure of population health that combines both morbidity and mortality into a single summary statistic that describes the current health status of a population.We estimated HALE for the Canadian adult population according to depression status. National Population Health Survey (NPHS) participants 20 years and older (n = 12 373) were followed for mortality outcomes from 1994 to 2009, based on depression status. Depression was defined as having likely experienced a major depressive episode in the previous year as measured by the Composite International Diagnostic Interview Short Form. Life expectancy was estimated by building period abridged life tables by sex and depression status using the relative risks of mortality from the NPHS and mortality data from the Canadian Chronic Disease Surveillance System (2007-2009). The Canadian Community Health Survey (2009/10) provided estimates of depression prevalence and Health Utilities Index as a measure of HRQOL. Using the combined mortality, depression prevalence and HRQOL estimates, HALE was estimated for the adult population according to depression status and by sex.For the population of women with a recent major depressive episode, HALE at 20 years of age was 42.0 years (95% CI: 40.2-43.8) compared to 57.0 years (95% CI: 56.8-57.2) for women without a recent major depressive episode. For the population of Canadian men, HALE at 20 was 39.0 years (95% CI: 36.5-41.5) for those with a recent major depressive episode compared to 53.8 years (95% CI: 53.6-54.0) for those without. For the 15.0-year difference in HALE between women with and without depression, 12.3 years can be attributed to the HRQOL gap and the remaining 2.7 years to the mortality gap. The 14.8 fewer years of HALE observed for men with depression equated to a 13.0-year HRQOL gap and a 1.8-year mortality gap.The population of adult men and women with depression in Canada had substantially lower healthy life expectancy than those without depression. Much of this gap is explained by lower levels of HRQOL, but premature mortality also plays a role.Peu d’études ont évalué, dans l’ensemble d’une population, les conséquences de la dépression en matière de pertes dues à la mortalité prématurée d’une part et à la qualité de vie liée à la santé (QVLS) d’autre part. L’espérance de vie ajustée en fonction de la santé (EVAS) est une mesure synthétique de la santé de la population qui combine la morbidité et la mortalité en une seule statistique succincte décrivant l’état de santé d’une population à un moment donné.Nous avons estimé la QVLS de la population canadienne adulte en fonction de la présence ou non de dépression. Nous avons effectué un suivi de la mortalité, de 1994 à 2009, des participants à l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) (n = 12 373) de 20 ans et plus, là aussi en fonction de la présence ou non de dépression. La dépression a été définie comme l’état d’une personne susceptible d’avoir connu au cours de l’année précédente un épisode dépressif majeur au sens du formulaire abrégé de l’Entrevue composite diagnostique internationale. L’espérance de vie a été estimée en créant des tables abrégées de mortalité selon le sexe et l’état dépressif à l’aide des risques relatifs de mortalité de l’ENSP et des données sur la mortalité du Système canadien de surveillance des maladies chroniques (2007 à 2009). L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (2009-2010) a fourni des estimations de la prévalence de la dépression, et l’indice de l’état de santé Health Utilities Index a permis de mesurer la QVLS. L’EVAS de la population adulte a été mesurée en fonction de la présence ou non de dépression et en fonction du sexe à l’aide des estimations combinées de la mortalité, de la prévalence de la dépression et de la QVLS.Chez les femmes ayant connu récemment un épisode de dépression majeure, l’EVAS à 20 ans était de 42,0 ans (IC à 95 % : 40,2 à 43,8), contre 57,0 ans (IC à 95 % : 56,8 à 57,2) chez les femmes n’ayant pas vécu récemment d’épisode de dépression majeure. Au sein de la population masculine canadienne, l’EVAS à 20 ans était de 39,0 ans (IC à 95 % : 36,5 à 41,5) chez ceux qui avaient connu récemment un épisode de dépression majeure, contre 53,8 ans (IC à 95 % : 53,6 à 54,0) chez ceux n’ayant pas connu récemment d’épisode de dépression majeure. La différence de 15 ans dans l’EVAS des femmes avec et sans épisode récent de dépression majeure peut se décomposer en 12,3 ans attribuables à l’écart de la QVLS et 2,7 ans à l’écart observé en matière de mortalité. Les 14,8 années de moins d’EVAS chez les hommes ayant souffert de dépression correspondent à un écart de la QVLS de 13 ans et à un écart de mortalité de 1,8 an.La population canadienne adulte atteinte de dépression au Canada avait une espérance de vie en santé considérablement plus faible que celle ne souffrant pas de dépression, chez les hommes comme chez les femmes. Si la majeure partie de cet écart s’explique par des niveaux moins élevés de la QVLS, la mortalité prématurée joue également un rôle. |
Databáze: | OpenAIRE |
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