Lavorando come Oriali, la classe operaia vince i mondiali?

Autor: Giuliano Scala, Stefania Bernardini
Přispěvatelé: Centre Aixois d'Etudes Romanes (CAER), Aix Marseille Université (AMU)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Italies
Italies, Centre aixois d'études romanes, 2019, pp.245-258. ⟨10.4000/italies.7429⟩
Italies, Vol 23, Pp 245-258 (2019)
ISSN: 1275-7519
2108-6540
DOI: 10.4000/italies.7429⟩
Popis: L’objectif de cet article est de poser l’accent sur la représentation du poste de milieu de terrain, dans une équipe de football, dans la chanson « una vita da mediano » (une vie de milieu de terrain) de l’auteur-compositeur italien Luciano Ligabue et de souligner dans quelle mesure le poste de milieu de terrain peut être considéré comme une représentation d’une réalité sociale précise : la classe ouvrière. À travers l’analyse des paroles de la chanson et l’étude des commentaires des matchs de football des années soixante-dix en Italie, on peut retrouver l’usage d’un même champ lexical : celui des reportages et des articles décrivant les luttes ouvrières et les changements sociaux qui ont bouleversé l’Italie dans les années soixante-dix. Ce choix lexical confère au milieu de terrain un rôle existentiel. Il s’agit d’un combattente, un gladiatore, le symbole de l’homme qui travaille durement et qui s’engage ; il a conscience de son rôle clé à l’intérieur de la société (de l’équipe de football et de travail) qui privilégie l’intérêt collectif sur la gloire personnelle. Son but est la reconnaissance de la dignité de son travail et de sa place dans la communauté. Gabriele Oriali, joueur né en 1952, auquel la chanson est dédiée, fut un milieu de terrain de l’Inter de Milan à partir de 1970 - année de l’approbation du statut des travailleurs en Italie - et il termina sa carrière en 1982, après avoir gagné la Coupe du monde en Espagne, deux ans après la « marche des 40.000 » à Turin qui a représenté l’effondrement du mouvement ouvrier en Italie. Pour cette raison, Gabriele Oriali peut représenter le chemin et le développement du mouvement, mais avec une fin différente. En poursuivant ses efforts, en continuant à croire dans le pouvoir de la collectivité, il arrive à obtenir sa dignité de travailleur et d’être humain en gagnant le prix le plus important : la Coupe du monde. L’articolo analizza in modo socio-semiotico l’immagine del mediano nella canzone una vita da mediano del cantautore italiano Luciano Ligabue. Nelle parole della canzone e in quelle delle telecronache delle partite di calcio degli anni ‘70 la narrazione del mediano avviene spesso attraverso la stessa scelta di campo lessicale, quello dei documentari o degli articoli che descrivono le lotte operaie e i cambiamenti che hanno trasformato radicalmente l’Italia nel secondo dopoguerra. Questa scelta lessicale conferisce al mediano un ruolo esistenziale. Il mediano è l’Uomo che lavora duramente e che s’impegna; Egli è cosciente di giocare un ruolo chiave all’interno della società (calcistica e/o civile) e che alla sua gloria personale oppone gli interessi della collettività. Il suo gol è il riconoscimento della dignità del suo lavoro e del suo posto all’interno della comunità. Gabriele Oriali, classe 1952, cui è dedicata la canzone, è stato un mediano della squadra milanese Internazionale football club, più comunemente conosciuta come Inter. L’archetipo del mediano incarnato Gabriele Oriali può rappresentare il percorso e lo sviluppo del movimento operaio italiano, ma con un finale alternativo. Perseguendo gli sforzi, continuando a credere nel potere della collettività, Oriali arrivò a veder riconosciuta la sua dignità di ruolo, e lo fece conquistando il premio più ambito di tutti: la coppa del mondo.
Databáze: OpenAIRE