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Les architectures olympiques, du fait de leur complexité, constituent un cas d’étude intéressant pour étudier les échecs et les déréalisations de projets. C’est le cas à Albertville 1992 où les enjeux politiques, économiques et territoriaux l’ont emporté sur l’architecture. Bien que cet événement ait représenté une réelle occasion de produire des architectures marquantes et de qualité, cette opportunité semble avoir été « négligée » dès la candidature. Que ce soit par un manque de considération ou par des décisions contestables de la part de la maîtrise d’ouvrage (comité d’organisation des Jeux et communes) sur les sites des épreuves, les projets ont été malmenés pour aboutir à des architectures olympiques parfois mutilées et souvent oubliées. L’exemple du projet central que constitue la Halle de Glace d’Albertville est à ce titre le plus évocateur. Olympic architectures, because of their complexity, constitute a privileged case study for project failures and unrealizations. At the 1992 Albertville Olympic Games, political, economic, and territorial issues took precedence over architectural matters. Although this event was a real opportunity to create striking and well-designed architecture, this possibility seems to have been « neglected » since the original Olympic bid. It seems as though some of the projects have been mishandled, resulting in sometimes mangled and often forgotten Olympic architectures. The role of the organizing committee of the Games as well as that of the municipalities hosting the event is to be examined. It remains to be seen whether a lack of initial consideration of architecture or through questionable decisions on the part of the project management are to be « blamed ». The example of the pièce de resistance that is the Albertville’s Halle de Glace is, for this reason, the most telling and worthy of investigation. |
