Freedom of expression as the 'broken promise' of whistleblower protection
Autor: | Wim Vandekerckhove |
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Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2016 |
Předmět: |
Corruption
media_common.quotation_subject Ocean Engineering whistleblower protection liberté d'expression conseil de l'Europe Free speech cour Européenne des Droits de l'Homme protection des lanceurs d'alerte Political science Wrongdoing indivisibility of Human Rights freedom of expression european court of human rights affirmation du sujet Water Science and Technology media_common Human rights lanceurs d'alerte dans le domaine de la sécurité nationale Geology national security whistleblowers Law council of Europe subject affirmation Element (criminal law) Freedom of expression indivisibilité des droits de l'Homme |
Zdroj: | La Revue des droits de l'homme |
Popis: | The recent unfolding of whistleblower protection is history repeating itself. At the end of the 20th century, debates in many countries on whistleblower protection were initially framed in terms of protecting freedom of expression ; whistleblowing was a human right that had to be protected. None of these discourses was maintained. Hence, Whistleblower protection laws came about through an anti-corruption agenda, not a human rights one. A paradox of whistleblower protection is that free speech drove it but was irrelevant in bringing it home. Because of that, the whistleblower protections in many countries are able to deal with some issues of fraud, corruption, and other wrongdoing, but do not recognise the fundamental human right of freedom of expression when the public needs to be warned in cases where those who rule us breach human rights. And, because the freedom of expression element is missing, there remains whistleblowing that causes scandal ; there remains whistleblowing for which there are no adequate institutional arrangements. Le développement d'une nouvelle préoccupation pour la protection des lanceurs d'alerte démontre que l'histoire se répète. A la fin du vingtième siècle, les débats autour de la protection des lanceurs d'alerte dans de nombreux états étaient envisagés sous l'angle de la protection du droit de l'homme à la liberté d'expression ; le lancement d'alerte était un droit de l'homme qui devait, à ce titre, bénéficier d'une protection. Aucun de ces discours n'a réellement prospéré. Par conséquent, les lois de protection des lanceurs d'alerte ont été adoptées dans le cadre de politiques de lutte contre la corruption, et non pas dans un élan visant à protéger les droits humains. Le paradoxe de la protection des lanceurs d'alerte est le suivant : la liberté d'expression a constitué le point de départ de la préoccupation de protéger les lanceurs d'alerte, mais n'a pas réussi à ériger le lancement d'alerte en composante à part entière d'un droit de l'Homme. Par conséquent, les lois de protection des lanceurs d'alerte reconnaissent la légitimité du lancement d'alerte dans les hypothèses de fraude, de corruption et d'autres mauvaises pratiques, mais ne reconnaissent que trop peu le droit à la liberté d'expression dans les hypothèses où le public doit être alerté des violations des droits humains commises par les gouvernants. Et c'est précisément parce que la liberté d'expression apparaît comme le chaînon manquant de l'alerte que certaines affaires de lancement d'alerte (Wikileaks, Luxleaks, révélations Snowden...) continuent de faire scandale car il s'agit de variantes de lancement d'alerte pour lesquelles aucun encadrement juridique n'a été mis en place. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |