I. Étude archéologique

Autor: Catherine Louboutin, Ian Kinnes, Grégor Marchand, Claude Burnez
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2003
Předmět:
Zdroj: Périodiques Scientifiques en Édition Électronique.
Popis: In 1999, after the felling of the pine trees which had covered and protected it until then, this long barrow presented a breach, evidence of the early 20th-century exploration of the monument. It was decided merely to clear this trench in order to define the barrow 's internal structure and verify the presence of a possible burial chamber before filling in the breach to consolidate the tumulus. The exceptional state of conservation of a monument which is not at present under threat and presents architectural characteristics which are, if not unique, at least too rarely attested, induced us to preserve this long barrow without carrying out any extensive excavations. No trace of a funerary chamber was revealed in this south-western end, which is both the highest and widest part of the monument. On the other hand, the investigation has revealed a specific method of construction for the monument, known in the British Isles but rarely represented in France and nowhere as well preserved. A central dome composed only of superposed turfs forms the core of the monument, and may have held a burial which has since disappeared. It is topped with a second covering, which we consider to be closely associated with the dome and more or less contemporary with it, composed of a grid of turf partitions which mark out quadrangular compartments filled with pulverulent limestone. Sedimentological analysis has not enabled us to follow in detail the history of the barrow s construction, but has shed considerable light on its composition. No archaeological artefacts associated with the monument's period of construction have been discovered, but two C14 dates on anthropological material place the erection of this monumental sepulchre around 4500 ВС.
Ce long tumulus présentait en 1999, à l'issue de la coupe du bois de pins qui jusque là le recouvrait et le protégeait, une trouée qui témoignait de l'exploration du monument au début du siècle. Il fut décidé de dégager simplement cette saignée afin de préciser la structure interne du tumulus et de vérifier la présence d'un éventuel caveau avant de combler la brèche pour consolider le tumulus. L'exceptionnelle conservation d'un monument aujourd'hui non menacé et aux caractéristiques architecturales sinon uniques, du moins trop rarement attestées, nous a conduit à préserver ce long tumulus sans y mener une fouille de trop grande ampleur. Aucune trace de caveau funéraire n'a été mise en évidence dans cette extrémité sud-ouest, qui est la partie à la fois la plus haute et la plus large du monument. En revanche, le diagnostic a révélé un mode de construction du monument très particulier, connu dans les îles Britanniques mais peu représenté en France et nulle part aussi bien préservé. Un dôme central composé uniquement de plaques herbeuses superposées constitue le cœur du monument et abritait peut-être une sépulture détruite. Il est coiffé par une seconde chape, que nous considérons comme étroitement associée au dôme et à peu près contemporaine, formée d'un maillage de cloisons en mottes herbeuses qui délimitent des compartiments quadrangulaires bourrés de calcaire pulvérulent. L'analyse sédimentologique ne permet pas de tracer dans le détail l'histoire de la construction du long tumulus mais en éclaire singulièrement la composition. Aucun mobilier archéologique associé à la période de construction du monument n 'a été découvert mais deux dates 14 C, sur du matériel anthropologique, situent l'érection de ce sépulcre monumental vers 4500 avant J.-C.
Burnez Claude, Louboutin Catherine, Kinnes Ian, Marchand Grégor. I. Étude archéologique. In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 100, n°2, 2003. pp. 293-314.
Databáze: OpenAIRE