The Walker Journals: Reminiscences of John Lavery and William Holman Hunt
Autor: | Katharine A. Lochnan |
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Rok vydání: | 2021 |
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Zdroj: | RACAR : Revue d'art canadienne. 9:57-63 |
ISSN: | 1918-4778 0315-9906 |
DOI: | 10.7202/1074972ar |
Popis: | Sir Edmund Walker (1846-1924) fut un humaniste réputé comme il y en eut peu au Canada. À Toronto, il prit part à la fondation du Royal Ontario Museum et de l’Art Gallery of Ontario ; il s’occupa aussi activement du développement de la Galerie nationale à Ottawa. Au début du siècle il faisait figure de leader parmi le groupe très restreint de Canadiens qui, par leur connaissance avertie des milieux internationaux de l’art, purent jouer un rôle déterminant dans le monde des beaux-arts. Ses fonctions de président de la Banque de commerce l’amenant à voyager, il eut l’occasion en 1909 de séjourner en Angleterre. Il y rencontra John Lavery (1856-1941) à qui il commanda un portrait, et il fut reçu par le peintre pré-raphaélite William Holman Hunt (1827-1910). Walker tint un journal personnel de 1899 à 1924. Les trois grands livres comptables dans lesquels il inscrivait ses souvenirs sont aujourd’hui à la bibliothèque Thomas Fisher de l’Université de Toronto. Nous présentons ici toutes les notes rédigées à la suite des séances de pose chez Lavery et des visites chez les Hunt. Walker y commente les méthodes de travail de Lavery et rapporte l’essentiel de leurs entretiens à l’atelier du peintre. À la suite de la quatrième séance, il fut reçu chez Holman Hunt, grâce à un jeune Canadien, Charles Trick Currelly (1876-1957) qui deviendra un des premiers directeurs du Royal Ontario Museum. Le témoignage de Walker sur Hunt, qui était presque aveugle et qui n’avait plus qu’une année à vivre, présente beaucoup d’intérêt. Hunt étant dans sa vieillesse un homme isolé de sa famille, comme en fait état une de ses descendantes, Evelyn Waugh, l’amitié de Walker et de Currelly fut donc en ce temps assez marquante. Après la mort de Hunt, Walker fut consulté sur l’établissement de la succession. Il acquit le portrait d’un moine canadien, Henry Wentworth, datant de 1858, au nom de la Galerie nationale du Canada. |
Databáze: | OpenAIRE |
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