Prescriptive labeling of food products: a suitable policy instrument?

Autor: Louis Georges Soler, Sabine Duvaleix-Treguer
Přispěvatelé: Structures et Marché Agricoles, Ressources et Territoires (SMART), AGROCAMPUS OUEST-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Alimentation et sciences sociales (ALISS), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), ANR OCAD, Structures et Marché Agricoles, Ressources et Territoires (SMART-LERECO), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AGROCAMPUS OUEST, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Revue d'Economie Politique
Revue d'Economie Politique, Dalloz, 2016, 126 (5), pp.895-919. ⟨10.3917/redp.265.0895⟩
Revue d'Economie Politique 5 (126), 895-919. (2016)
ISSN: 0373-2630
2105-2883
DOI: 10.3917/redp.265.0895⟩
Popis: Prescriptive labels, which include the use of “traffic light” rankings on food products and energy efficiency classifications on electrical appliances, modify firms’ decisions. Thus, a labeling policy that accounts only for consumer responses may not achieve its intended outcome. This study uses a vertical differentiation model in which three firms compete in a market to examine the changes in consumers’ quality perceptions caused by prescriptive labeling and to identify how these policies impact market share, prices and welfare. We examine two cases faced by the public regulator. When the regulator wants to reinforce the valorization of the dominant quality attribute, we find that a rewarding labeling strategy yields more weighted quality in the market than a penalizing strategy. Furthermore, a mildly stringent rewarding strategy generates the highest results. In the case where the regulator wants to weaken this quality perception, a penalizing labeling strategy is the best scenario.
L’étiquetage prescriptif, tel que le système de code couleur appelé « traffic light » qui permet de classer et hiérarchiser les produits, modifie le comportement des entreprises. Ainsi, une politique publique d’étiquetage qui prend seulement en compte le comportement des consommateurs peut ne pas atteindre les objectifs fixés. Cette étude utilise un modèle de différenciation verticale dans lequel trois firmes se concurrencent sur un marché. L’objectif est d’analyser les effets d’un étiquetage prescriptif qui engendre une modification de la perception des consommateurs sur la qualité des produits et d’identifier comment une politique publique d’étiquetage affecte les parts de marché des entreprises, les prix et le bien-être. Nous examinons deux cas. Dans le premier, le régulateur veut renforcer la valorisation de l’attribut de qualité dominant. Nous montrons qu’un étiquetage récompensant les firmes entraine une amélioration de la qualité fournie sur le marché. De plus, une politique d’étiquetage modérément contraignante génère de meilleurs résultats. Dans le second cas, le régulateur veut atténuer la perception de qualité sur l’attribut dominant. Un étiquetage sanctionnant l’attribut qualité dominant est le meilleur scenario
Databáze: OpenAIRE