'Resilient City'? The Double Face of the 2006 Mardi Gras Celebrations in New Orleans

Autor: Aurélie Godet
Přispěvatelé: Identités, Cultures, Territoires (ICT (EA_337)), Université Paris Diderot - Paris 7 (UPD7)
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: E-rea-Revue électronique d’études sur le monde anglophone
E-rea-Revue électronique d’études sur le monde anglophone, Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone, 2016, ⟨10.4000/erea.5389⟩
E-REA, Vol 14 (2016)
ISSN: 1638-1718
DOI: 10.4000/erea.5389
Popis: Six months after Hurricane Katrina devastated the Gulf Coast, the residents of New Orleans decided to follow the tradition and organize a scaled-down Mardi Gras despite the perception that the city was still inundated with water. This article first analyses the 2006 carnival parades as the expression of a desire for “normality” as well as an attempt to memorialize Katrina. It then moves on to a discussion of the extent to which such a narrative of resilience was in fact devised and promoted by city officials and public editors in order to address various concerns, such as the decline of the tourism industry, divisions over the way reconstruction should happen, or the unflattering portrayal of the Crescent City in national and international venues. Finally, it examines how the combination of conservatism and transgression that characterized Mardi Gras discourse in 2006 echoes past debates on the propriety of carnival, making post-Katrina celebrations less an exception to the rule than an illustration of the double face of New Orleans Mardi Gras and of the city itself. Six mois après le passage de l’ouragan Katrina et au terme d’une intense controverse, le conseil municipal de la Nouvelle-Orléans a finalement décidé de respecter la tradition en autorisant le défilé des principales organisations festives de la ville. Cet article analyse dans un premier temps le carnaval de l’année 2006 comme l’expression simultanée d’un désir de « normalité » et d’une mise en mémoire de la catastrophe. Il rappelle ensuite la façon dont le discours de résilience formulé par les participants entre janvier et mars 2006 a été construit et promu par les autorités et les éditorialistes locaux afin de répondre à trois besoins : celui d’enrayer le déclin de l’industrie du tourisme, de limiter les désaccords autour du projet de reconstruction de la ville et de contrer le portrait peu flatteur de la ville brossé par les médias nationaux et internationaux. Enfin, cet article établit un parallèle entre le discours tout à la fois satirique et conservateur du carnaval en 2006 et les débats qui ont scandé l’histoire du carnaval depuis le dix-neuvième siècle. Il apparaît alors que ce qui paraissait être une exception reflète en réalité le double visage de Mardi Gras et, plus largement, de la Nouvelle-Orléans.
Databáze: OpenAIRE