A Non-Anthropocentric Approach to The Digital Writing : Some Remarks on The Agency of Digital Writing

Autor: Sung do Kim
Rok vydání: 2019
Předmět:
Zdroj: Netcom, Vol 33 (2019)
ISSN: 2431-210X
0987-6014
DOI: 10.4000/netcom.4122
Popis: This article has attempted to discuss the non-anthropocentric semiotics of writing ageny. I have argued, following some key notions of cybersemiosis, intermediation, architext, ANT that conceptions of material agency find in computational writing machines, a more productive explanative model. Indeed, the very existence of human writer and non-human agents of writing are regarded as meaningful actants that cowork in the semiotic mediation. I have endeavoured above to affirm that human writer and material agents as relational entities participate in the emergent sign process. In sum, the purpose of this article is to construct an epistemological problematics of the digital writing in the perspective of a non-anthropocenric concept of post-human writing. The digital media revolution is intimately related to the writing revolution. In particular in the context of artificial intelligence, it’s time to rethink the nature of writing regarding the question of agency of writing. This article poses a fundamental question, who writes in fact in the digital era ? In this regard, a non-anthropocentric conception of writing is needed to explain the posthuman literacy which is based upon the assemblages of human and machine writing. This article insists on the fact that the machine behaves in the digital writing. Cet article traite de la sémiotique non-anthropocentrée de l’agentivité scripturale. J’y explique, grâce aux notions cruciales de cybersémiotique, d’intermédiation, d’architexte que les conceptions d’agentivité matérielle trouvent dans les machines d’écriture computationnelle un modèle d’explication bien plus productif. En effet, l’existence même de l’humain en tant qu’instance écrivante aux côtés d’instances non-humaines sont envisagées en tant qu’acteurs importants qui collaborent dans la médiation sémiotique. J’affirme ici que l’humain écrivant et les agents matériels sont des entités relationnelles qui participent à l’émergence du processus du signe. En résumé, le but de cet article est de construire une problématique épistémologique de l’écriture numérique dans la perspective d’une conception non-anthropocentrée de l’écrit post-humain. La révolution numérique est intimement liée à la révolution de l’écrit. Dans le contexte de l’intelligence artificielle tout particulièrement, il est temps de repenser la nature de l’écrit quant à la question de l’agentivité de l’écrit. Cet article pose une question fondamentale : qui écrit réellement à l’âge du numérique ? Dans cette optique, une conception non-anthropocentrée de l’écrit est nécessaire pour expliquer la littéracie post-humaine, qui est constituée d’ensembles d’écrits émanant d’humains et de machines. Cet article insiste sur le fait que la machine agit d’elle-même.
Databáze: OpenAIRE