Ultériorité dans le passé et conditionnels en basque navarro-labourdin
Autor: | Georges Rebuschi |
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Přispěvatelé: | Langues et civilisations à tradition orale (LACITO), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3-Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Rebuschi, Georges |
Rok vydání: | 2012 |
Předmět: |
basque continental
past conditional [SHS.LANGUE.MORP] Humanities and Social Sciences/Linguistics/domain_shs.langue.morp Northern Basque modality Philosophy ulteriority conditionnel passé [SHS.LANGUE.MORP]Humanities and Social Sciences/Linguistics/domain_shs.langue.morp 16. Peace & justice Humanities ultériorité modalités |
Zdroj: | Faits de langues Faits de langues, 2012, 39 Faits de langues, Brill, 2012, 39 |
ISSN: | 1958-9514 1244-5460 |
DOI: | 10.1163/19589514-040-01-900000019 |
Popis: | Northern Basque has two strategies to denote ulteriority: (i) by a prospective aspectual ending on participles, and (ii) by inserting the morpheme -ke, which can also express various epistemic shades, from equipossibility to probability to certainty in the finite verb form. From the viewpoint of morphological "tense", three 3rd p. prefixes contrast: d- (present), z- (past) and l-, which occurs in present / future conditionals. Ulteriority in the past is thus expressed by associating the prospective aspect and an auxiliary in the past, and therefore can never be used as a non-past conditional. However, past, counterfactual conditionals are generally expressed by the same [prospective+past] combination, which also happens to correspond to a marked habitual meaning, roughly corresponding to English frequentative would, probably due to a reanalysis of the prospective suffix as a modal one. L'ultériorité en basque continental peut être marquée soit par un suffixe aspectuel prospectif (qui s'oppose au perfectif et à l'imperfectif) sur les participes verbaux, soit par le suffixe -ke sur le verbe (lexical ou auxiliaire) fléchi - mais -ke peut aussi avoir, selon le contexte, des valeurs modales diverses, qui vont de l'équipossibilité à la prédiction engageant le locuteur, en passant par la probabilité. Du côté des marques de temps et d'accord, on a aussi trois dimensions : le présent (d-) s'oppose à la fois au passé (z-) et à l'éventuel (l-), que l'on trouve dans les conditionnels du présent-futur. Il n'y a donc pas d'identification possible entre l'expression de l'ultériorité dans le passé (participe prospectif + aux. au passé) et celle du conditionnel présent-futur -- mais c'est cette même combinaison qui traduit le plus souvent notre conditionnel passé ou contre-factuel, et qui peut enfin, depuis plus d'un siècle, correspondre au would dit fréquentatif de l'anglais, ce qui peut s'expliquer par une réanalyse modale du suffixe de prospectif. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |