Disability, hostility and everyday geographies of un/safety

Autor: Nicola Maxwell, Claire Edwards
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Social & Cultural Geography. 24:157-174
ISSN: 1470-1197
1464-9365
Popis: This paper connects relational theorising within geographies of disability and geographies of fear of violent crime (FOVC) to explore how disabled people navigate fear and experience of hostility in their everyday lives in Ireland. Drawing on a two year qualitative study with people with a range of impairments, we explore the human and non-human components of assemblages â in particular, encounters with others, assistive supports and â objectsâ of disability, and the physical environment â that give rise to diverse affectual and sensory geographies of un/safety. Disabled people have multiple understandings of un/safety that are contingent, embodied and emplaced, and have highly developed spatial strategies which they deploy as they navigate and respond to fears about hostility in different temporal-spatial contexts. We suggest that relational thinking has the potential to unfix binary assumptions about spaces as safe or unsafe, and to challenge dominant constructions of disabled subjectivities as inherently vulnerable. This includes expanding our attention beyond the public sphere as a site where most fear of violent crime is situated and recognising the agentic potential of disabled people as they negotiate and (re)author safety in space. Este artículo conecta la teorización relacional dentro de las geografías de la discapacidad y las geografías del miedo a los delitos violentos (FOVC, siglas en inglés) para explorar cómo las personas discapacitadas navegan por el miedo y la experiencia de la hostilidad en su vida cotidiana en Irlanda. Basándonos en un estudio cualitativo de dos años con personas con una variedad de discapacidades, exploramos los componentes humanos y no humanos de los ensamblajes, en particular, los encuentros con otros, los apoyos de asistencia y los ‘objetos’ de la discapacidad, y el entorno físico, que abren diversas geografías afectivas y sensoriales de la inseguridad. Las personas discapacitadas tienen múltiples entendimientos de inseguridad que son contingentes, incorporados y emplazados, y tienen estrategias espaciales altamente desarrolladas que despliegan mientras navegan y responden a los temores sobre la hostilidad en diferentes contextos espacio-temporales. Sugerimos que el pensamiento relacional tiene el potencial de deshacer los supuestos binarios sobre los espacios como seguros o inseguros, y desafiar las construcciones dominantes de subjetividades discapacitadas como inherentemente vulnerables. Esto incluye expandir nuestra atención más allá de la esfera pública como un sitio donde se ubica la mayor parte del miedo al crimen violento y reconocer la agencia potencial de las personas discapacitadas mientras negocian y (re) escriben la seguridad en el espacio. Cet article connecte les théorisations relationnelles au sein de la géographie du handicap et de la géographie de la peur du crime violent (aussi appelé FOVC en anglais) pour explorer la manière dont les personnes en situation de handicap traversent les peurs et les expériences d’hostilité dans leurs vies quotidiennes en Irlande. En nous appuyant sur une étude qualitative de deux ans avec des personnes en diverses situations de handicaps, nous explorons les éléments d’assemblages humains et non-humains, en particulier les rencontres avec les autres, les soutiens et les « objets » d’assistance pour les handicaps, et l’environnement physique, qui donnent lieu à une variété de géographies affectives et sensorielles de l’insécurité et de la sécurité. Les personnes en situation de handicap ont des interprétations multiples de l’insécurité et de la sécurité qui sont dépendantes, concrètes et mises en place. Elles ont également des stratégies spatiales très développées qu’elles déploient quand elles traversent et répondent à leurs peurs concernant l’hostilité dans des contextes temporels et spatiaux différents. Nous suggérons que le raisonnement relationnel a le potentiel de démonter les hypothèses binaires relatives aux espaces et qui les définissent comme dangereux ou non, et de remettre en question les constructions dominantes des subjectivités qui conçoivent les personnes en situation de handicap comme étant fondamentalement vulnérables. Cela inclut l’élargissement de notre attention au-delà de la sphère publique en tant que lieu où se trouve la majorité de la peur du crime violent, et l’admission du potentiel d’agentivité des personnes en situation de handicap tandis qu’elles négocient et (re-)créent une sécurité spatiale.
Databáze: OpenAIRE