Déterminants définis et noms inaliénables en position objet en français de Côte d’Ivoire

Autor: Akissi Béatrice Boutin
Přispěvatelé: Institut de Linguistique Appliquée (ILA), Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE-ERSS), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Università degli Studi di Roma 'La Sapienza' = Sapienza University [Rome]
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Cahiers Internationaux de Sociolinguistique
Cahiers Internationaux de Sociolinguistique, L’Harmattan, 2021, 18 (1), pp.151-174. ⟨10.3917/cisl.2101.0151⟩
ISSN: 2257-6517
2273-1350
DOI: 10.3917/cisl.2101.0151⟩
Popis: International audience; Nous souhaitons dans cette contribution à un ouvrage sur la variation du français dans les espaces francophones nous pencher sur l’expression de la possession inaliénable en position de complément verbal direct en français de Côte d’Ivoire. Il s’agira de comparer les constructions avec un pronom réfléchi à valeur de datif de totalité (Riegel 1991) ou datif bénéfactif (Lamiroy et al. 1997) : il se lave le visage, et les constructions avec un déterminant possessif associé à un nom de partie du corps : il lave son visage. Pour traiter cette question, nous rappellerons le statut et les emplois des déterminants définis (défini, possessif ou démonstratif) en français de référence et en français de Côte d’Ivoire (Boutin 2002, Jabet 2003, Knutsen 2007), et nous nous pencherons aussi sur le traitement différent que font certaines langues de la possession aliénable et inaliénable (Creissels 2006). Nous nous appuierons sur un corpus ancien (2002, littérature et presse écrite), et aussi sur un corpus récent (2018) constitué des réponses de collégiens à deux items de deux tests des habiletés métalinguistiques (« Acceptabilité » et « Ambiguïté », THAM 2, Pinto et al. 2015). Notre approche est à la fois syntaxique et cognitive, et notre examen de la syntaxe de la possession inaliénable est enrichi par les réponses métalinguistiques des adolescents sur les phrases qu’ils jugent ou auxquelles ils proposent un équivalent. Ces réponses sont comparées aussi à celles d’adolescents d’ailleurs (Floquet 2018).
Databáze: OpenAIRE