Transfert du muscle tibialis posterior dans les paralysies des releveurs du pied d’origine centrale : effets sur la statique du pied à long terme
Autor: | Etienne Allart, Christian Fontaine, M.Y. Grauwin, André Thevenon, Nadine Sturbois-Nachef, Marc Rousseaux |
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Přispěvatelé: | Université de Lille - UFR des Humanités (Lille UFRH), Université de Lille, Université de Lille - Faculté des Humanités (Lille Humanités) |
Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2019 |
Předmět: | |
Zdroj: | Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Elsevier Masson, 2019, 105, pp.77-82. ⟨10.1016/j.rcot.2018.12.011⟩ Revue de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, 2019, 105, pp.77-82. ⟨10.1016/j.rcot.2018.12.011⟩ |
ISSN: | 1877-0517 |
DOI: | 10.1016/j.rcot.2018.12.011⟩ |
Popis: | Resume Introduction Le transfert du muscle tibialis posterior (TTP) est le traitement palliatif le plus realise pour pallier le deficit neurologique des releveurs du pied. S’il a ete bien etudie apres atteinte peripherique, il reste peu evalue en cas d’atteinte centrale, ou il est souvent accuse de provoquer un effondrement de la voute du pied. Aussi nous avons mene une etude retrospective afin de : (1) de mesurer son retentissement sur la statique du pied, (2) savoir si ce transfert associe a d’autres gestes chirurgicaux permettait une amelioration des conditions de marche. Hypothese Le TTP peut provoquer un effondrement de l’arche mediale du pied. Patients et methodes Treize patients (13 pieds) ont ete revus a 65 mois (12–108) apres une chirurgie incluant un TTP. Les etiologies etaient 5 accidents vasculaires cerebraux, 3 traumatismes crâniens, 2 traumatismes medullaires, une myelopathie cervicarthrosique, une paralysie cerebrale et une tumeur cerebrale. Cliniquement, les principales evaluations portaient sur la statique de l’avant-pied et le type d’empreinte plantaire au podoscope. Radiographiquement, on relevait sur des cliches en charge, (1) sagittalement : l’angle de Djian, l’angle de Meary-Tomeno, l’angle de l’arche laterale et l’inclinaison calcaneenne, (2) transversalement et frontalement, l’angle talo-metatarsien et l’angle Djian-Annonier. Resultats Cliniquement, on relevait 6 empreintes plantaires normales et 7 pieds creux. Aucun ne presentait de pied plat. Deux patients presentaient des deformations en pronation et 2 en supination. Radiologiquement, les seules les differences entre les 2 pieds concernaient l’angle d’arche laterale et l’angle d’inclinaison calcaneenne en faveur de pieds creux du cote opere (respectivement, cote opere, 142,7° [136–156] ; p = 0,041 et 24° [14–33] ; p = 0,028). Discussion Contrairement a notre hypothese, on ne notait pas de tendance a la decompensation en pied plat valgus des patients avec atteinte centrale chez qui a ete realise un transfert du tibial posterieur sur le dos du pied. Niveau de preuve IV, etude retrospective sans groupe temoin. |
Databáze: | OpenAIRE |
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