Maintien de l’engagement paternel après la rupture : point de vue de pères et de mères en contexte de pauvreté
Autor: | Gilles Tremblay, Francine L. Allard |
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Rok vydání: | 2009 |
Předmět: | |
Zdroj: | Reflets. 15:120-142 |
ISSN: | 1712-8498 1203-4576 |
DOI: | 10.7202/029590ar |
Popis: | Depuis les dernières décennies, les ruptures d’unions conjugales se sont multipliées au Canada et au Québec, affectant maintenant 53 % des ménages (Duchesne, 2006). Ainsi, près de trois hommes sur cinq (56 %) se retrouvent dans un rôle de père gardien après la rupture (Duchesne, 2006). En dépit de changements législatifs et normatifs visant à favoriser un partage des responsabilités parentales après un divorce, la garde des enfants confiée à la mère demeure encore l’arrangement le plus courant. Les mères deviennent ainsi les principales, et souvent uniques, responsables des enfants, alors que la plupart des pères passent d’un rapport continu, régulier et intense avec leurs enfants, à une relation discontinue souvent imposée par la cour (Quéniart et Fournier, 1996). Cet article explore le phénomène du maintien de l’engagement du père après une rupture conjugale dans un contexte de pauvreté. Après avoir situé la problématique, les résultats de deux études qualitatives sur ce sujet sont présentés (Allard, Bourret et Tremblay, 2004; 2005), l’une à partir des propos de pères qui se disent encore engagés envers leurs enfants après la rupture, l’autre à partir de la parole de mères qui considèrent leur ex-conjoint encore impliqué auprès de leurs enfants. Les participants de ces deux études n’étaient pas appariés. Par la suite, les résultats sont confrontés afin de mettre en évidence les convergences et les divergences dans les points de vue des pères et des mères. Enfin, l’article conclut avec des éléments susceptibles d’inspirer les intervenants. Rappelons que la valorisation de l’engagement paternel après la rupture conjugale des parents vise à réduire le risque que ces enfants se retrouvent doublement pauvres : pauvres économiquement et « pauvres » (privés) de père (Allard et Binet, 2002; Marsiglio et Cohan, 2000). |
Databáze: | OpenAIRE |
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