Hyperéosinophilie isolée précédant le diagnostic d’une fasciite à éosinophiles (maladie de Shulman)

Autor: E. Masson, Brigitte Granel, V. Ernest, N. Sautereau, Pascal Rossi, M Garcia, D. Chemouni, J. Bertolino
Přispěvatelé: ARVALIS - Institut du végétal [Paris], Vascular research center of Marseille (VRCM), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Aix Marseille Université (AMU), Génétique et immunologie des maladies parasitaires (GIMP), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Aix Marseille Université (AMU), Aix Marseille Université (AMU)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Aix Marseille Université (AMU)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: La Revue De Médecine Interne
La Revue De Médecine Interne, Elsevier, 2017, 38 (12), pp.840-843. ⟨10.1016/j.revmed.2017.07.010⟩
La Revue de Médecine Interne
La Revue de Médecine Interne, 2017, 38 (12), pp.840-843. ⟨10.1016/j.revmed.2017.07.010⟩
ISSN: 0248-8663
1768-3122
Popis: Resume Introduction La fasciite a eosinophiles ou maladie de Shulman se caracterise dans sa forme typique par la presence d’une induration sous-cutanee palpable, d’une hypereosinophilie sanguine et des lesions du fascia. Nous rapportons un cas de fasciite a eosinophiles revele par une hypereosinophilie qui a precede de plusieurs mois les signes cliniques de fasciite. Observation Une femme âgee de 64 ans, aux antecedents de syndrome de Little avec sequelles motrices, consultait en medecine interne pour une hypereosinophilie. Pendant pres de trois mois, aucune cause n’etait retrouvee a l’hypereosinophilie. La survenue secondaire d’un syndrome œdemateux douloureux des quatre membres permettait d’evoquer le diagnostic de fasciite a eosinophiles. L’imagerie musculaire par resonance magnetique nucleaire etait en faveur et l’histologie du muscle et du fascia confirmait le diagnostic. L’introduction de la corticotherapie permettait une correction rapide de l’hypereosinophilie et du syndrome œdemateux. Conclusion Dans cette observation, l’hypereosinophilie precedait les signes cutanes de la fasciite a eosinophiles. Il est possible que les sequelles de l’encephalopathie infantile aient masque les myalgies tres frequemment presentes a la phase initiale. Le diagnostic de fasciite a eosinophiles doit rester a l’esprit du clinicien lors de l’exploration etiologique d’une hypereosinophilie, meme en l’absence de signes cutanes.
Databáze: OpenAIRE