La variation linguistique dans le roman noir Penja els guants, Butxana (1985) de Ferran Torrent
Autor: | François Niubo |
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Rok vydání: | 2015 |
Předmět: |
variation diaphasique
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Zdroj: | Cahiers d’Études Romanes, Vol 31, Pp 61-74 (2015) |
ISSN: | 2271-1465 0180-684X |
DOI: | 10.4000/etudesromanes.5002 |
Popis: | Ce qui caractérise le roman noir, c’est que son objectif principal n’est pas tant de poser une énigme policière pour ensuite la résoudre, que de montrer comment les dysfonctionnements et les injustices sociales sont les véritables responsables de la délinquance et de la criminalité. Le roman devient ainsi une œuvre de critique sociale. Pour que cette critique sociale soit crédible il faut que les situations, les personnages et les rapports qu’ils entretiennent entre eux et avec l’ensemble de la société soient vraisemblables, qu’ils apparaissent comme « tirés de la réalité ». Pour cela il faut, entre autres choses, que ces personnages s’expriment dans des registres de langue conformes à leur statut social. Et, lorsqu’il s’agit de petits ou grands délinquants ou de criminels endurcis, on s’attend aux registres de langue que les dictionnaires qualifient de familier, populaire, vulgaire ou parfois même de grossier. Registres que nous avons regroupés ici sous l’appellation de langue informelle. Or ce type de langue pose problème aux écrivains de langue catalane à cause de l’interférence du castillan. C’est dans cette optique que nous analysons ici l’utilisation de ces registres de langue dans Penja els guants, Butxana (1985) de l’écrivain valencien Ferran Torrent. Lo que caracteriza la novela negra es que su objetivo principal no es tanto el de proponer un enigma policial para enseguida resolverlo, cuanto mostrar cómo los disfuncionamientos y las injusticias sociales son los verdaderos responsables de la delincuencia y de la criminalidad. La novela se convierte así en una obra de crítica social. Para que esta crítica social sea creíble es necesario que las situaciones, los personajes y las relaciones que se establecen entre ellos y con el conjunto de la sociedad sean verosímiles, que aparezcan como « sacados de la realidad ». Para ello se requiere, entre otras cosas, que dichos personajes se expresen dentro de registros de lengua conformes a su estatuto social. Y, cuando se trata de pequeños o grandes delincuentes o de criminales endurecidos, cabe esperar registros de lengua que los diccionarios califican de familiar, popular, vulgar o a veces incluso soez. Registros que hemos agrupado aquí bajo la apelación de lengua informal. Ahora bien, ese tipo de lenguaje plantea un problema a los escritores de lengua catalana a causa de la interferencia del castellano. Es dentro de esta óptica que analizamos aquí la utilización de dichos registros de lengua en Penja els guants, Butxana (1985) del escritor valenciano Ferran Torrent. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |