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Dans le cadre d’une recherche collaborative longitudinale, nous avons proposé à l’équipe pédagogique d’un groupe scolaire de co-construire des ateliers afin de conduire et accompagner le changement des pratiques didactiques d’enseignantes du 1er degré en éducation physique et sportive (EPS). Dans cet article, l’étude de cas présentée concerne une enseignante (Carine) avec sa classe de CP (élèves de 6-7 ans) en volley-ball. Nous nous sommes attachées à rendre compte de la co-construction des savoirs dans la classe à partir d’observations in situ et analysons l’action didactique conjointe de cette enseignante et de ses élèves, confrontés à des objets de savoirs émancipateurs. La recherche collaborative longitudinale a engendré des effets positifs sur la direction d’étude du professeur, notamment un sens didactique professoral plus aiguisé, d’une part au regard des milieux didactiques offrant des potentialités, et d’autre part en termes de pertinence des régulations didactiques effectuées in situ. In the context of a longitudinal collaborative research, we proposed to the teacher staff of an elementary school to co-construct workshops in order to lead and support changes of teachers’ didactical practices in physical education. The case study presented in this article focuses on one teacher (Carine) and the students of a first grade class (age 6-7) during a volleyball unit. We have endeavoured to report on the co-construction of knowledge in the classroom on the basis of in situ observations. To do so, we analyse the joint didactic action of this teacher and her students, confronted with emancipatory objects of knowledge. The longitudinal collaborative research has generated positive effects on the “direction of study” implemented by this teacher, notably in raising her didactical judgement : firstly, a more accurate teaching sense with regard to the ‘didactic milieux’ offering potentialities, and secondly, in terms of the relevance of the in situ didactic regulations carried out. |
