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Dans l’imagerie de la ceramique attique, on rencontre souvent des figures, mortelles ou divines, masculines ou feminines qui tiennent, respirent ou offrent des fleurs. Ces dernieres ne sont pas de simples ornements depourvus de sens. Elles sont des signes investis d’une charge semantique qui, loin d’etre immuable, change selon le contexte narratif de l’image. Element, donc, de modulation, le signe floral materialise la notion grecque de la charis dans sa double dimension, celle de la grâce physique d’une personne (beaute, jeunesse, desirabilite) et celle de la grâce rendue dans un echange de toute sorte (erotique ou cultuel). Or, souvent la fleur revet une dimension supplementaire : elle est un signe odorant qui communique au spectateur de l’image l’impression olfactive d’un objet, d’une personne, d’un lieu ou d’une situation. |