Maturation ovocytaire in vitro chez la chienne

Autor: Sylvie Chastant-Maillard, Christine Viaris de Lesegno, Karine Reynaud, Cécile Tanguy-Dezaux, Martine Chebrout
Rok vydání: 2005
Předmět:
Zdroj: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France. 158:173-180
ISSN: 0001-4192
DOI: 10.4267/2042/47766
Popis: Compared to other mammals, the canine oocyte offers a very unusual model of meiosis. Its maturation in vitro, studied only over the past ten years, is still poorly controlled : low rate of metaphase II (10 to 20% vs. over 90% in cattle), and high rate of degeneration in cultures (20 to 60%) despite attempts to improve culture media. However, in dogs as well as in canidae threatened by extinction, in vitro maturation is a key step for reproductive biotechnologies, such as in vitro fertilization and embryo production. It is therefore urgent to improve our understanding of the canine oocyte to improve maturation rates. We initiated studies on oocyte maturation in bitches. We examined the role of cAMP in the resumption of meiosis in vitro in bitches, using substances which reduce (Rp-cAMP) or increase (dbcAMP and forskolin) its level inside the oocyte. We also used denuded oocytes to prevent any cAMP supply from the granulosa cells. With this model, we showed that cAMP might play a role in maintaining meiosis, and that the resumption of meiosis may also be controlled by another pathway, possibly involving calcium. Another of our research projects explores changes in the oocyte ultrastructure during in vivo and in vitro maturation. Transmission electron microscopy may provide precise information on possible cytoplasmic anomalies induced by maturation. This fundamental work will eventually help us improve in vitro maturation of canine oocytes.
L’ovocyte de chienne constitue un modèle de méiose très particulier parmi les mammifères. Sa maturation in vitro, étudiée depuis une dizaine d’années seulement, reste très mal maîtrisée : faible taux de métaphase II (10 à 20 % contre plus de 90 % chez les bovins) et fort taux de dégénérescence en culture (20 à 60 %) malgré les essais d’amélioration des milieux de culture. Or la maturation in vitro est une étape indispensable pour avoir accès, tant chez le chien que chez les Canidés en voie de disparition, aux biotechnologies de la reproduction (fécondation et production d’embryons in vitro notamment). Il est indispensable de mieux comprendre la biologie de l’ovocyte chez la chienne pour améliorer les taux de maturation. Nous nous sommes intéressées, en premier lieu, au rôle de l’AMPc dans la reprise de la méiose in vitro. Nous avons modulé la concentration intraovocytaire d’AMPc en soumettant les ovocytes à des molécules qui la diminuent (Rp-AMPc) ou l’augmentent (dbAMPc et forskoline), ou en dénudant l’ovocyte pour arrêter tout apport par les cellules du cumulus. Nous avons ainsi montré que l’AMPc jouerait un rôle dans la poursuite de la méiose dont la reprise serait également contrôlée par une autre voie, peut-être calcique. En parallèle, nous explorons l’évolution de l’ultrastructure de l’ovocyte au cours de la maturation in vivo et in vitro, pour détecter les anomalies cytoplasmiques qui peuvent apparaître au cours de la maturation.
Viaris de Lesegno Christine, Tanguy-Dezaux Cécile, Chebrout Martine, Reynaud Karine, Chastant-Maillard Sylvie. Maturation ovocytaire in vitro chez la chienne. In: Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France tome 158 n°2, 2005. pp. 173-180.
Databáze: OpenAIRE