Evidence-based medicine et étudiants en médecine français : état des lieux

Autor: D. Chautard, Morgan Rouprêt, Isabelle Richard, M. Orsat, A.-R. Azzouzi, C. Beaufreton, S. Beley, Jean-Paul Saint-André, Pierre Bigot, B. Campillo
Přispěvatelé: Physiopathologie Cardiovasculaire et Mitochondriale (MITOVASC), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université d'Angers (UA), Laboratoire d'Ergonomie et d'Épidémiologie en Santé au Travail (LEEST), Centre Hospitalier Universitaire d'Angers (CHU Angers), PRES Université Nantes Angers Le Mans (UNAM)-PRES Université Nantes Angers Le Mans (UNAM)-Université d'Angers (UA)-Institut de Veille Sanitaire (INVS), Groupe d'Étude des Interactions Hôte-Pathogène (GEIHP), Université d'Angers (UA)
Rok vydání: 2009
Předmět:
Zdroj: Progrès en Urologie
Progrès en Urologie, Elsevier Masson, 2009, 19 (3), pp.215-220. ⟨10.1016/j.purol.2008.12.001⟩
ISSN: 1166-7087
Popis: International audience; IntroductionL’Evidence-Based Medicine (EBM) est indispensable à l’exercice de la médecine. Notre objectif était de connaître quel en était son niveau de connaissance par les étudiants français. Matériel et Méthodes Entre avril et mai 2008, un questionnaire a été envoyé par courriel à 900 étudiants en dernière année du deuxième cycle des études médicales participant à des conférences publiques ou privées d’internat. Résultats Sur les 327 réponses, 297 (91%), 94 (29%) et 85 (26%) étudiants déclaraient savoir lire, écrire et parler l’anglais médical. Quatre-vingt-dix étudiants (28%) lisaient un article d’une revue médicale française, une fois par mois et 43 (13%) lisaient un article d’une revue médicale internationale une fois par mois. Trois cent onze (95%) connaissaient les bases de recherche médicale sur Internet et 219 (67%) les utilisaient. Vingt-quatre (7%) avaient déjà participé à la rédaction d’un article médical, sept (2%) avait été co-auteurs. Deux cent soixante-douze (83%) avait réalisé une présentation orale lors d’un staff médical et trois (1%) lors d’un congrès. Enfin, 237 (73%) comprenaient l’intérêt de l’épreuve d’analyse critique d’article à l’examen national classant (ECN) et 70 (21%) pensaient y être préparés. Conclusion L’insuffisance de l’apprentissage de l’EBM est une des limites du système de formation français. L’introduction de la lecture critique d’article (LCA) à l’ECN est un début de réponse concret à ce problème.
Databáze: OpenAIRE