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Les Fiabe italiane de Calvino, publiées en 1956 en Italie, constituent le premier recueil national de contes populaires et deviennent, sous plusieurs aspects, un ouvrage de référence. En Europe, à la différence des romans de la trilogie fantastique calvinienne qui obtiennent un succès immédiat, les Fiabe sont traduites avec un certain retard. En suivant leur parcours éditorial en France et en Allemagne, on trouve plusieurs éditions partielles pour grand public, qui présentent Calvino comme un simple traducteur. Les premières versions intégrales restituent leur valeur au travail philologique du recueil, en reprenant l’introduction et les notes de l’auteur (abrégées et simplifiées cependant). La réception critique des Fiabe subit l’influence de ces choix éditoriaux : considérées comme une œuvre marginale, elles sont souvent ignorées dans les revues littéraires et à peine citées dans les travaux académiques. Les interventions critiques sur le sujet sont rares : en particulier, une préface au volume allemand de 1993 décrit le travail de Calvino de manière détaillée et le compare à celui que les frères Grimm ont fait autrefois. Mais la réception des Fiabe dans l’aire française et allemande demeure inconsistante et souffre de l’image d’un Calvino transcripteur, au détriment du travail de recherche philologique et des nouvelles élaborations narratives qu’il a effectuées sur les contes de fées. De même, leur influence sur la production littéraire de Calvino n’a pas fait l’objet d’études critiques ; on a négligé de manière analogue la thématique du conte de fées, si chère à Calvino, qui lui donnait une place de choix dans ses écrits théoriques. Le Fiabe italiane di Calvino, pubblicate nel 1956 in Italia, costituiscono la prima raccolta nazionale di racconti popolari e diventano, per molti aspetti, un’opera di riferimento. In Europa, a differenza dei romanzi della trilogia fantastica che riscuotono un successo immediato, le Fiabe sono tradotte con un certo ritardo. Seguendo il loro percorso editoriale in Francia e in Germania, si riscontrano varie edizioni parziali e divulgative, nelle quali Calvino è presentato come un semplice traduttore. Le prime versioni integrali ridanno valore al lavoro filologico del volume, nella resa dell’introduzione e delle note filologiche dell’autore, che sono però accorciate e semplificate. La ricezione critica delle Fiabe subisce l’influenza di tali scelte editoriali : considerate come un’opera marginale, sono spesso ignorate dalle riviste letterarie e appena citate nei lavori accademici. Rari sono gli interventi critici sull’argomento : in particolare, una prefazione al volume tedesco del 1993 descrive il lavoro di Calvino in modo particolareggiato e lo paragona a quello compiuto in passato dai fratelli Grimm. Ma la ricezione delle Fiabe in area francese e tedesca rimane tuttora inconsistente e soffre dell’immagine di un Calvino trascrittore, a scapito del lavoro di ricerca filologica e di rielaborazione narrativa da lui compiuto sulle fiabe. Inoltre, la loro influenza sulla produzione letteraria di Calvino non ha meritato la dovuta attenzione ; allo stesso modo è stata trascurata la tematica relativa alla fiaba, così cara a Calvino, che la considerava centrale nei suoi scritti teorici. |