Évaluation de l’exposition et valeurs de référence pour les poussières sédimentées dans les environnements intérieurs

Autor: Barbara Le Bot, Matthieu Delannoy, Yves Noack, Philippe Glorennec, Marion Keirsbulck, Williams Esteve, Guillaume Perouel, Aurélie Pelfrêne, Thomas Chaigneau
Přispěvatelé: Direction de l'Evaluation des Risques (DER), Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Cibles thérapeutiques, formulation et expertise pré-clinique du médicament (CITHEFOR), Université de Lorraine (UL), Unité de Recherches Animal et Fonctionnalités des Produits Animaux (URAFPA), Université de Lorraine (UL)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Institut national de recherche et de sécurité (Vandoeuvre lès Nancy) (INRS ( Vandoeuvre lès Nancy)), Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset), Université d'Angers (UA)-Université de Rennes 1 (UR1), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP), Laboratoire d'étude et de recherche en environnement et santé (LERES), Centre européen de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement (CEREGE), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Aix Marseille Université (AMU)-Collège de France (CdF (institution))-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Laboratoire de Génie Civil et Géo-Environnement (LGCgE) - ULR 4515 (LGCgE), Université d'Artois (UA)-Université de Lille-Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai (IMT Lille Douai), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-JUNIA (JUNIA), Département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Université d'Angers (UA)-Université de Rennes (UR)-École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Département Santé Environnement Travail et Génie Sanitaire (DSETGS), Université catholique de Lille (UCL)-Université catholique de Lille (UCL)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Environnement, Risques and Santé
Environnement, Risques and Santé, John Libbey Eurotext, 2021, 20 (4), pp.383-388. ⟨10.1684/ers.2021.1569⟩
Environnement, Risques & Santé
Environnement, Risques & Santé, 2021, 20 (4), pp.1-7. ⟨10.1684/ers.2021.1569⟩
ISSN: 1635-0421
1952-3998
Popis: International audience; Health risk assessments of chemical substances consider aggregate and/or cumulative exposures in order to characterise population health risks realistically.Should environmental exposure to chemical substances via indoor settled dust be taken into account and if so, how?Exposure to the chemicals in settled dust can occur through ingestion, inhalation, and dermal contact. Ingestion appears to be the most important route of exposure, and the only one that can be estimated from current knowledge. The recommended measurement technique is sampling by vacuuming a given surface, then sieving the dust at 250 μm (maximum size of the particles adhering to the hands) to document the mass and surface concentrations. Oral bioaccessibility would provide a better exposure estimate, but its methods have not yet been validated for most compounds. Guideline values for indoor dust are relevant if exposure via dust is non-negligible for a fraction of the population. They could be developed by simply allocating a fraction of the toxicological reference value to dust.; Les évaluations des risques sanitaires des substances chimiques considèrent de plus en plus fréquemment les expositions agrégées et/ou cumulées afin de caractériser de manière la plus réaliste les risques sanitaires pour la population.L’exposition environnementale aux substances chimiques via la poussière sédimentée sur les surfaces intérieures doit-elle être prise en compte et de quelle manière ?La population est exposée aux substances chimiques présentes dans la poussière sédimentée par ingestion, inhalation et contact cutané. L’ingestion semble la voie d’exposition la plus importante, et la seule à pouvoir être estimée au vu des connaissances actuelles. Pour la mesure, il est recommandé d’utiliser la technique de prélèvement par aspiration sur une surface déterminée, suivie d’un tamisage à 250 μm (taille maximum des particules adhérant aux mains) afin de documenter les concentrations massique et surfacique. La mesure de la bioaccessibilité orale permettrait de mieux estimer l’exposition mais les méthodes ne sont pas validées à ce jour pour la majorité des composés. Les valeurs guides pour les poussières intérieures (VGPI) sont pertinentes si l’exposition via la poussière est non négligeable pour une fraction de la population. Elles pourraient être élaborées simplement en allouant à la poussière une fraction de la valeur toxicologique de référence.
Databáze: OpenAIRE