Evolution des extrêmes hydrométriques en France à partir de données observées

Autor: Anne Dupeyrat, Benjamin Renard, Eric Sauquet, Olivier Mestre, Joël Gailhard, Philippe Bois, Luc Neppel, Hélène Niel, Michel Lang, Carine Laurent
Přispěvatelé: Hydrologie-Hydraulique (UR HHLY), Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Laboratoire d'étude des transferts en hydrologie et environnement (LTHE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National Polytechnique de Grenoble (INPG)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG), Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry])-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Grenoble Alpes (UGA)-Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry])-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Grenoble Alpes (UGA), EDF (EDF), Groupe d'étude de l'atmosphère météorologique (CNRM-GAME), Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Météo France-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut languedocien de recherche sur l'eau et l'environnement (ILREE), Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et des Forêts (ENGREF)-Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) (BRGM)-Université Montpellier 1 (UM1)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut National Polytechnique de Grenoble (INPG)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG), Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP )-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry])-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP )-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry])-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Observatoire des Sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG), Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP )-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry])-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (UJF)-Institut polytechnique de Grenoble - Grenoble Institute of Technology (Grenoble INP )-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-Université Savoie Mont Blanc (USMB [Université de Savoie] [Université de Chambéry])-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National Polytechnique de Grenoble (INPG)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre national de recherches météorologiques (CNRM), Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Observatoire Midi-Pyrénées (OMP), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2006
Předmět:
Zdroj: La Houille Blanche-Revue internationale de l'eau
La Houille Blanche-Revue internationale de l'eau, EDP Sciences, 2006, 6, p. 48-p. 54. ⟨10.1051/lhb:2006100⟩
La Houille Blanche-Revue internationale de l'eau, 2006, 6, p. 48-p. 54. ⟨10.1051/lhb:2006100⟩
ISSN: 0018-6368
1958-5551
DOI: 10.1051/lhb:2006100⟩
Popis: [Departement_IRSTEA]RE [TR1_IRSTEA]RIE / TRANSFEAU; De nombreuses interrogations subsistent aujourd'hui sur l'évolution des extrêmes hydrologiques en France, suite aux effets attendus d'un changement climatique. Nous présentons les résultats d'une analyse menée dans le cadre d'un projet PNRH sur la détection de tendances ou de ruptures dans le régime des crues et des étiages en France. Un jeu de 192 longues séries hydrométriques a été établi, en retenant les stations avec au moins 40 années de mesure et des courbes de tarage réputées bonnes. Un ensemble de tests statistiques a été appliqué sur différentes variables hydrologiques en crue (débit maximum annuel et valeurs supérieures à un seuil, fréquence des évènements) et en étiage (débit minimum annuel, durée et volume d'étiage).Les résultats obtenus pour le régime des crues ne montrent pas de tendance généralisée, ni à la hausse ni à la baisse. L'augmentation significative des dommages dus aux inondations provient en fait d'une augmentation de la vulnérabilité aux inondations, suite à une urbanisation mal maîtrisée. Les changements détectés sur les étiages semblent plus importants et des investigations sont en cours pour apprécier ce qui relève d'influences anthropiques, de problèmes métrologiques et d'influences climatiques.Par ailleurs, un nouveau cadre d'analyse probabiliste Bayesienne a été mis au point pour intégrer la non stationnarité comme une incertitude supplémentaire dans la prédétermination des valeurs extrêmes de référence. / Impact of climate change on hydrological extremes in France is still an open question. Results of a PNRH project about detecting trends or step-changes in the extreme hydrological regimes in France are here presented. A set of 192 hydrological series has been used, with at least 40 years of data and good quality rating curves. Statistical tests were applied on hydrological variables describing high flows (annual maxima, peak-over-threshold discharges and events frequency) and low flows (annual minima, duration and volume of droughts). Concerning high flows, no evidence of a consistent change has been found. The significant increase in the damages induced by floods thus arises from an increase in the vulnerability, caused by an unreasonable urbanization. Trends in annual minima may be stronger, but additional studies are needed in order to differentiate anthropogenic, metrological and climatic factors. Moreover, a Bayesian framework has been constructed in order to incorporate the hypothesis of stationarity as a new uncertainty in floods or droughts frequency analysis.
Databáze: OpenAIRE