Organising the disconnection? Intense work and articulation of times and spaces in the design activities of an automotive company

Autor: Nathalie Greenan, Jean-Claude Sardas, Pascal Ughetto
Přispěvatelé: Centre d'études de l'emploi et du travail (CEET), Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé-Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM)-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.), Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l'action (LIRSA), Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM), Travail, Emploi et Politiques Publiques (TEPP), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), Centre de Gestion Scientifique i3 (CGS i3), MINES ParisTech - École nationale supérieure des mines de Paris, Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (LATTS), École des Ponts ParisTech (ENPC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Gustave Eiffel
Rok vydání: 2020
Předmět:
Zdroj: Temporalités : revue de sciences sociales et humaines
Temporalités : revue de sciences sociales et humaines, Guyancourt : Laboratoire Printemps, 2020, ⟨10.4000/temporalites.7601⟩
ISSN: 2102-5878
1777-9006
Popis: International audience; Companies’ top management and trade union organisations are thinking about what actions should be developed to limit hyper-connection. Awareness-raising and best practice charters or, more radically, cutting off servers at the end of the day are frequent responses without always being convincing. The article is based on an exploratory study focused on the research and development activities of an automotive group. Engineers, and sometimes technicians, deal with projects on a global scale and are connected to contacts spread over on several time zones. The article shows that the issue of disconnection cannot be addressed without bearing in mind the high standards of work intensity that are prevalent in these activities and internalised by employees. It also underlines their needs, in such circumstances, to be free to choose how to use their ICT equipment. In this way, they are able to ease the constraints on their professional life and maintain a balance with their personal life. Hence, solutions must be sought in terms of work organisation or equipment ergonomics.; De nombreuses directions d’entreprises et organisations syndicales réfléchissent aux actions à élaborer pour limiter la sur-connexion. Des chartes de sensibilisation et de bonnes pratiques ou, plus radicalement, la coupure des serveurs en fin de journée sont des réponses fréquentes sans se montrer toujours convaincantes. L’article s’appuie sur une étude exploratoire consacrée aux activités de conception d’un groupe de l’automobile. Les ingénieurs, voire les techniciens, travaillent sur des projets directement à l’échelle mondiale et sont en connexion avec des interlocuteurs répartis sur plusieurs fuseaux horaires. L’article montre que la question de la déconnexion ne peut pas être traitée sans avoir à l’esprit les normes de travail intense dominantes dans ces activités et intériorisées par les salariés concernés. Il souligne également leur besoin, dans ces conditions, de disposer librement de leurs outils pour desserrer les contraintes pesant sur leur travail et son articulation avec leur vie personnelle. Des solutions sont à chercher du côté de l’organisation du travail ou de l’ergonomie des outils
Databáze: OpenAIRE