Seasonal variation of reproductive performance of the sow
Autor: | Y. Le Cozler, H. Quesnel, S. Boulot |
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Přispěvatelé: | Systèmes d'Elevage, Nutrition Animale et Humaine (SENAH), Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Rennes-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Institut Technique du Porc (ITP), Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne |
Rok vydání: | 2005 |
Předmět: | |
Zdroj: | Productions animales Productions animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 2005, 18 (2), pp.101-110 Productions Animales 2 (18), 101-110. (2005) |
ISSN: | 2273-7766 2273-774X 0990-0632 1152-5428 |
Popis: | Bien que la truie ne connaisse pas d’anœstrus saisonnier, une diminution des performances de reproduction est observée en été et au début de l’automne dans de nombreux pays. La proportion de truies qui tardent à revenir en oestrus après le tarissement augmente tandis que la proportion de truies inséminées qui mettent bas baisse de 5 à 15 %. Ces échecs de gestation sont liés, pour une grande part, à des avortements. Cette baisse des performances peut s’accompagner d’un taux de réforme accru, notamment chez les jeunes femelles. L’influence des saisons est attribuée essentiellement à la photopériode et aux températures ambiantes. La durée quotidienne d’éclairement est perçue par la truie via la sécrétion nocturne de mélatonine par la glande pinéale, comme chez les mammifères à reproduction saisonnière. Cependant, le lien entre mélatonine et sécrétion de LH n’est pas établi chez la truie. La chaleur, si elle induit une hyperthermie chez la mère, affecte la survie des embryons en début de gestation. Pendant la lactation, les truies luttent contre l’hyperthermie en réduisant leur consommation d’aliment et développent des adaptations métaboliques et endocriniennes. Le déficit nutritionnel est connu pour favoriser le risque d’anoestrus après le tarissement. Les adaptations physiologiques liées à la chaleur joueraient aussi un rôle. La conduite d’élevage module les variations saisonnières des performances de reproduction : alimentation et logement des truies, présence du verrat… Une meilleure caractérisation des points critiques dans la gestion de l’atelier de reproduction devrait permettre d’atténuer ces fluctuations saisonnières. Enfin, l’origine de la sensibilité individuelle à la saison mériterait d’être étudiée. The sow is not a seasonal breeder. However, reproductive performance decreases during the summer and early fall in many countries. The proportion of sows with a delayed oestrus after weaning increases and the proportion of inseminated sows that do not farrow is reduced by 5 to 15%. Pregnancy failure is largely due to abortion. Reproductive dysfunction can be associated to a higher culling rate, especially for young sows. The influence of season is mainly attributed to photoperiod and ambient temperature. The daily light duration is perceived by the sow through melatonin secretion by the pineal gland, as in all seasonal breeders. However, the link between melatonin and LH secretion has not yet been demonstrated in the sow. Heat stress can alter embryo survival in early gestation through sow hyperthermia. During lactation, sows adapt to high temperatures by reducing feed intake and adjusting metabolic and endocrine status. Nutritional deficit is known to increase the risk of anoestrus after weaning. Physiological adaptations to heat stress are likely to also play a role. Herd management modulates seasonal variations of reproductive performance: sow nutrition and housing, presence of the boar... A better understanding of the critical points in the management of reproductive sows may help attenuate seasonal fluctuations. In addition, the origin of the individual differences in responsiveness to the season effect needs further investigation. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |