Suggestions pour l'étude du paganisme de 191 à 325
Autor: | Aline Rousselle |
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Rok vydání: | 1997 |
Předmět: | |
Zdroj: | Pallas. 1:11-19 |
ISSN: | 0031-0387 |
DOI: | 10.3406/palla.1997.1417 |
Popis: | The growing success of Christianity, which started in the third century, is sometimes interpreted as a consequence of the decline of "paganism". The traditional religion of the time is thus thought to have gone through a "crisis" and the spread of "Eastern cults" would thus bear witness to the attraction for religious forms that were felt as less "frigid" than classical cults. Our contention is first of all that religious fervour had existed in the Empire in the first two centuries and, secondly, that Eastern cults, extremely varied in their forms, did not completely subdue the Roman religion, for from it. The interpretation of iconography (paintings, mosaics, sarcophagi, coins...), the study of Jewish and Christian sources, often controversial, provide new perspectives that have only recently been developed. In the cities and the provinces, even more so than in Rome, the traces of continuity abound. From 250 AD onwards it is worth conducting a case by case study of the destruction and desertion of sanctuaries. Amorcé au cours du IIIe siècle, le succès grandissant du christianisme est parfois présenté comme une conséquence du déclin du "paganisme". La religion traditionnelle serait alors "en crise", et la diffusion des "cultes orientaux" témoignerait d'une attirance pour des formes religieuses moins "froides" que les cultes classiques. On peut répondre à cela d'une part que la fermentation religieuse existe dans l'Empire dès les deux premiers siècles, d'autre part que les cultes orientaux, très variés, sont loin d'avoir totalement submergé la religion romaine. L'interprétation des thèmes iconographiques (peintures, mosaïques, sarcophages, monnaies...), l'étude des sources juives et chrétiennes, souvent polémiques sur le sujet, sont des perspectives récemment développées. Dans les cités et les provinces, plus encore qu'à Rome, les traces de continuité abondent. Les destructions et abandons de sanctuaires à partir de 250 méritent d'être étudiés cas par cas. Rousselle Aline. Suggestions pour l'étude du paganisme de 191 à 325. In: Pallas, Hors-série 1997. L’empire Romain de 192 à 325. pp. 11-19. |
Databáze: | OpenAIRE |
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