An Integrated Approach to Male-Factor Subfertility: Bridging the Gap Between Fertility Specialists Trained in Urology and Gynaecology

Autor: John Grantmyre, Armand Zini, Edward G. Hughes
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada. 37:258-265
ISSN: 1701-2163
Popis: Subfertile men and women are usually cared for by different clinicians, namely urologists and gynaecologists. While these doctors share each other's goals, they may not always appreciate the content or implications of their opposite number's clinical decisions; to some degree they may practice in "silos." We address this problem by reviewing the effectiveness of medical treatments for male factor subfertility in the context of female factors. The effectiveness of treatments for couples with male factor subfertility, other than IVF with ICSI, appears modest. However, data from randomized controlled trials suggest benefits from some treatments: clomiphene and tamoxifen for the male (common odds ratio for pregnancy [COR] 2.42; 95% CI 1.47 to 3.94), antioxidants (COR 4.18; 95% CI 2.65 to 6.59) and surgical management of a clinical varicocele (COR 2.39; 95% CI 1.56 to 3.66). Nevertheless, close attention to female age and the duration of subfertility help to avoid lost opportunity through delays in treatment when IVF with ICSI is indicated. Making treatment decisions squarely in the context of the couple's overall prognosis is key for optimal outcomes. Future trials of male fertility treatments should focus on pregnancy as the primary outcome, rather than less important surrogates such as sperm quality.Les hommes et les femmes hypofertiles obtiennent habituellement leurs soins auprès de cliniciens distincts, soit des urologues et des gynécologues, respectivement. Bien que ces professionnels de la santé aient des objectifs communs, il est possible qu’ils ne comprennent pas toujours le contenu ou les implications des décisions cliniques de leurs homologues; on pourrait même en venir à affirmer qu’ils agissent de façon cloisonnée. Nous traitons de ce problème en analysant l’efficacité des traitements médicaux visant l’hypofertilité masculine dans le contexte des facteurs féminins. À l’exception de l’utilisation concomitante de la FIV et de l’IICS, l’efficacité des traitements offerts aux couples qui font face à une hypofertilité attribuable à des causes imputables à l’homme semble modeste. Toutefois, des données issues d’essais comparatifs randomisés semblent indiquer que certains traitements offrent des avantages : clomiphène et tamoxifène administrés à l’homme (rapport de cotes commun pour ce qui est de la grossesse [RCC], 2,42; IC à 95 %, 1,47 - 3,94), antioxydants (RCC, 4,18; IC à 95 %, 2,65 - 6,59) et prise en charge chirurgicale d’une varicocèle clinique (RCC, 2,39; IC à 95 %, 1,56 - 3,66). Quoi qu’il en soit, le fait de bien porter attention à l’âge de la femme et à la durée de l’hypofertilité aide à éviter les occasions manquées en raison de délais dans la mise en œuvre du traitement, dans les cas où l’utilisation concomitante de la FIV et de l’IICS s’avère indiquée. Le fait de prendre des décisions en s’assurant de tenir absolument compte du pronostic global du couple est d’une importance capitale pour l’obtention d’issues optimales. L’obtention d’une grossesse (et non des critères auxiliaires moins importants, tels que la qualité des spermatozoïdes) devrait constituer le critère d’évaluation principal des futurs essais visant les traitements contre l’infertilité masculine.
Databáze: OpenAIRE