Les universités indiennes (« Tribal colleges ») aux États-Unis : choix de société et intégration
Autor: | Susanne Berthier-Foglar |
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Přispěvatelé: | Institut des Langues et Cultures d'Europe, Amérique, Afrique, Asie et Australie (ILCEA4), Université Stendhal - Grenoble 3, André Magord, Michel Riaudel, Berthier Foglar, Susanne |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2015 |
Předmět: |
[SHS.ANTHRO-SE] Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology
Institute of American Indian Art (IAIA) 4. Education Etats-Unis [SHS.EDU]Humanities and Social Sciences/Education [SHS.EDU] Humanities and Social Sciences/Education General Medicine [SHS.ANTHRO-SE]Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology [SHS]Humanities and Social Sciences lcsh:Social Sciences lcsh:H Amérindiens tribal colleges Haskell Political science Southwestern Indian Polytechnic Institute (SIPI) Sinte Gleska Universités amérindiennes lcsh:H1-99 [SHS] Humanities and Social Sciences lcsh:Social sciences (General) Diné College Humanities ComputingMilieux_MISCELLANEOUS |
Zdroj: | Amérindianités et savoirs : le regard des sciences humaines et sociales André Magord; Michel Riaudel. Amérindianités et savoirs : le regard des sciences humaines et sociales, Les Cahiers du MIMMOC, pp.1-13, 2015 Cahiers du MIMMOC, Vol 15 (2015) |
Popis: | La création des universités indiennes (tribal colleges and universities) remonte à la fin des années 1960, une époque militante de reprise en main de leur discours par les minorités. Ces établissements se sont multipliés et il en existe une trentaine aujourd’hui sur le territoire des États-Unis. Ces universités ne se placent plus dans un domaine d’opposition intégrale à la société qui les entoure, ce qui ne serait plus viable du fait que les économies et les sociétés sont liées. Il s’agit aujourd’hui, pour les universités indiennes d’assurer que les diplômes délivrés soient en accord avec le marché du travail dans la société globale. Ces universités se démarquent par leur cadre sécurisant, car plus proche des caractéristiques culturelles de leurs étudiants, et elles sont porteuses d’identité indienne par leurs cours de langues et de cultures, ainsi que par les activités de groupe qu’elles proposent à leurs étudiants. Les contraintes qui pèsent sur ces établissements sont d’ordre économique et institutionnel. Économique, parce qu’elles dépendent des financements fédéraux, internes aux Nations Indiennes, ou privés, et institutionnel à cause de l’accréditation des diplômes, nécessaire à leur reconnaissance et à la transférabilité des « crédits » vers des universités de la société majoritaire. Un fonctionnement entièrement séparatiste est permis par la loi mais serait utopique. Tribal colleges and universities were created in the late 1960s in a context of activism and empowerment of minority discourse. Today they have multiplied and approximately 30 tribal colleges and universities exist in the United States. They no longer define themselves in complete opposition to the mainstream, a position that would not be viable due to the interconnectedness of economies and societies. Nowadays tribal colleges and universities make sure that the diplomas they deliver are in accordance with the mainstream job market. The difference lies in their sheltered setting closer to the cultural background of their students, and their native identity with language and culture courses, as well as ethnic group activities for their students. The pressure on tribal colleges and universities is economic as well as structural, economic because they depend on external financing whether federal, tribal, or private, and institutional because of the need for accreditation which is necessary for their recognition and the transferability of their credits to mainstream universities. Functioning as entirely separatist entities would be legal but utopian. |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |