Autor: |
Normand Blais, François Mullier, Dan Longrois, Nathalie Nathan, Serge Motte, S. Laporte, Juan V. Llau, Yves Gruel, Stéphanie Roullet, J. Guay, J.-L. Bosson, Philippe Nguyen, P. van Der Linden, Dominique Lasne, Annick Steib, P.E. Morange, Anne Godier, Pierre Albaladejo, Sophie Susen, Brigitte Ickx, Jerrold H. Levy, G. Pernod, Emmanuel Marret, Samia Madi-Jebara, Guy Meyer, Yves Ozier, David Faraoni, Fanny Bonhomme, E. van Belle, Jean-François Schved, Mikael Mazighi, André Vincentelli, Patrick Mismetti, J.L. Mas, P.M. Roy, Emmanuel de Maistre, Jean-Philippe Collet, Sylvie Schlumberger, Y. Huet, Pierre Fontana, Charles Marc Samama, Delphine Garrigue, J.Y. Borg, Nadia Rosencher, S. Belisle, Jean-François Hardy, Thomas Lecompte, P. Sié, D. Garrigue Huet, P. Zufferey, A. Borel-Derlon, A. Cohen, S. Lessire, G. Le Gal |
Přispěvatelé: |
UCL - SSS/IREC/MONT - Pôle Mont Godinne, UCL - (MGD) Service d'anesthésiologie, UCL - (MGD) Laboratoire de biologie clinique |
Rok vydání: |
2019 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Anesthésie & Réanimation, Vol. 5, no. 3, p. 218-237 (2019) |
ISSN: |
2352-5800 |
DOI: |
10.1016/j.anrea.2018.10.003 |
Popis: |
Le Groupe d’intérêt en hémostase périopératoire (GIHP) et le Groupe français d’études sur l’hémostase et la thrombose (GFHT), en collaboration avec la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR) ont fait des propositions de gestion des agents antiplaquettaires (AAP) pour une procédure invasive programmée. Ces propositions ont été discutées et validées par vote ; toutes sauf une ont fait l’objet d’un accord fort. La gestion des AAP dépend de leur indication et de la procédure considérée. Le risque hémorragique lié à la procédure invasive peut être divisé en bas, intermédiaire ou élevé, selon la possibilité ou non de réaliser la procédure sous traitement (sous respectivement bithérapie antiplaquettaire, aspirine en monothérapie ou aucun AAP). Si une interruption des AAP est indiquée avant la procédure, une dernière prise d’aspirine, clopidogrel, ticagrélor et prasugrel 3, 5, 5 et 7 jours avant la procédure est proposée. Le risque thrombotique associé à l’interruption des AAP doit être évalué en fonction de l’indication des AAP. Il est plus élevé chez les patients traités par bithérapie pour un stent coronaire que chez ceux traités par monothérapie pour une prévention cardiovasculaire, un antécédent d’accident vasculaire cérébral ischémique ou une artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Ces propositions concernent aussi le rôle potentiel des tests fonctionnels plaquettaires, la gestion des AAP pour l’anesthésie locorégionale, centrale et périphérique, et pour la chirurgie cardiaque coronaire. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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