Evaluation de la prise en charge de l’érysipèle par les médecins généralistes de la ville de Marrakech
Autor: | Noura Tassi, Mohamed Amine, Ntini Lebi Arsène, Fatima Ihbibane, Latifa Adarmouch |
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Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2018 |
Předmět: |
Adult
Male medicine.medical_specialty Health Knowledge Attitudes Practice anti-inflammatory drugs bacterial dermohypodermites Anti-Inflammatory Agents anti-inflammatoires Physical examination Erysipelas antibiotics Pharmacotherapy Erysipèle General Practitioners dermohypodermites bactériennes medicine Secondary Prevention Humans In patient Aged Aged 80 and over medicine.diagnostic_test business.industry Research Gold standard Medical practice General Medicine Middle Aged medicine.disease Anti-Bacterial Agents Hospitalization Primary Prevention Morocco Cross-Sectional Studies antibiothérapie Family medicine Clinical diagnosis Health Care Surveys Chemoprophylaxis Female business |
Zdroj: | The Pan African Medical Journal |
ISSN: | 1937-8688 |
Popis: | Introduction L'érysipèle est la plus fréquente des dermohypodermites bactériennes non nécrosantes (DHBNN). L'objectif de notre travail est d'évaluer l'adéquation des connaissances des médecins généralistes avec les données de la littérature sur la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'érysipèle. Méthodes Nous avons réalisé une enquête transversale à visée descriptive et analytique auprès de 167 médecins généralistes des secteurs public et privé de Marrakech du 19 Mai au 20 Octobre 2014. Résultats Les 114 questionnaires qui nous ont été retournés ont révélé que des facteurs de risque locaux et généraux étaient souvent retrouvés en cas d'érysipèle. Le diagnostic positif des formes typiques était clinique pour 92(80,7%) médecins. La prise en charge devrait se faire en ambulatoire pour 97(85,1%), le recours à l'hospitalisation et aux examens para-cliniques ne s'avérait nécessaire que pour les formes sévères, atypiques ou compliquées. L'amoxicilline orale a été préconisée par 25 médecins (21,9%). La bi-antibiothérapie incluant une molécule antistreptococcique a été préconisée par 15(13,2%) médecins. Le recours aux anti-inflammatoires a été préconisé par 16 médecins (14%). Les préventions primaires et secondaires ont rencontré l'intérêt de nos médecins dont 108 (94,7%) ont été favorables au traitement des portes d'entrée cutanées et 53 (46,5%) à l'antibioprophylaxie à partir de la deuxième récidive. Conclusion D'après notre étude, l'érysipèle semble relativement fréquent en pratique de ville, les éléments du diagnostic clinique devraient faire l'objet d'une vulgarisation visant à améliorer les attitudes diagnostiques et thérapeutiques de nos médecins. |
Databáze: | OpenAIRE |
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