Les parfaits coursiers du Naadam

Autor: Gaëlle Lacaze
Přispěvatelé: Université de Strasbourg (UNISTRA), Dynamiques européennes (DynamE), Université de Strasbourg (UNISTRA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Lacaze, Gaëlle
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2010
Předmět:
Zdroj: Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines
Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, Centre d'Etudes Mongoles & Sibériennes / École Pratique des Hautes Études, 2010, Le cheval : monture, nourriture et figure
ISSN: 0766-5075
2101-0013
Popis: En Mongolie, les courses de chevaux sont le plus récent, mais néanmoins le plus apprécié des naadam « jeux ». Elles remportent l’adhésion du public mongol et international. Leur examen, à travers les pratiques qu’elles impliquent et la littérature orale à laquelle elles donnent naissance, offre une lecture des éléments constitutifs de ce naadam et de l’idéologie qu’il véhicule. Les courses de chevaux nécessitent une préparation précise et sollicitent des savoir-faire qui font la fierté des éleveurs mongols. Le rôle du « riche estomac », le « perdant des perdants », révèle une conception de la chance circulaire et re-distributive. Il met en évidence le rôle politique des courses qui supportent une fonction propitiatoire, promettant le renouvellement et une redistribution plus égalitaire de la « chance ». In Mongolia, the horse races are the most recent, but nevertheless the most appreciated of the naadam games. They have gained the full support of Mongolian and international audiences. Studying them through the practices related to them and the oral literature they have given rise to allows us to piece together the elements that make up this naadam and the ideology behind it. The horse races require meticulous preparation and know-how of which Mongolian breeders are very proud. The role of the “rich stomach” (the loser among losers) reveals a conception of circular and redistributive luck. It underlines the political role of the races, which have a propitiatory function, promising the renewal of and a more egalitarian redistribution of the “good fortune”. The Mongolian words used for it, like benediction or grace, have a Buddhist connotation.
Databáze: OpenAIRE