Autor: |
G. Monopoli, R. Marino, F. Caldi, P. Fallahi, S. Perretta, F. Cosentino, R. Buselli, V. Gattini, A. Mignani, A. Veltri, M. Corsi, V.C. Lucisano, F. Larocca, A. Cristaudo, G. Guglielmi, R. Foddis |
Rok vydání: |
2022 |
Předmět: |
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Zdroj: |
Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement |
ISSN: |
1775-8785 |
Popis: |
Nous avons comparé les résultats cliniques de l'infection à la Covid-19 parmi les personnels de la santé masculins et féminins, suivis pendant les trois premiers mois après l'épidémie de COVID-19 en Italie. La population étudiée était composée de 64 des 3585 travailleurs de la santé qui ont développé une infection au COVID-19. Les sujets qui ont signalé une dyspnée et/ou qui ont dû être hospitalisés ont été classés dans le groupe « maladie grave ». Les travailleurs de la santé qui ont signalé la présence de symptômes mineurs (comme fièvre, toux sèche, etc.) sans avoir besoin d’une hospitalisation ont été inclus dans le groupe « maladie bénigne ». Les personnels asymptomatiques à la COVID-19 étaient respectivement de 19 % et 25,6 % dans les groupes d'hommes et de femmes. Les hommes présentaient un taux plus élevé de symptômes graves (47.1%, Vs 15.6%). Aussi, parmi les travailleurs symptomatiques, les hommes ont eu besoin d'unehospitalisation plus fréquemment que les femmes (52.9% Vs 15.1%). Utilisant une régression logistique binaire, avec la prévalence de « symptômes graves » comme variable dépendante et « sexe » et « âge » comme variable indépendante, l’odds ratio H/F était égal à 4,8 (IC 1.247, 18.482), tandis que « âge » ne semblait pas avoir un rôle. Malgré les limites liées à la petite taille de la population étudiée, nos résultats confirment que les soignants hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir des pires résultats cliniques. |
Databáze: |
OpenAIRE |
Externí odkaz: |
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