Réflexions sur les exploitations différenciées de la grammaire

Autor: Gilles Corminboeuf, Christophe Benzitoun, Paul Cappeau
Přispěvatelé: Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF), Université de Lorraine (UL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Formes et Représentations en Linguistique et Littérature (FORELL-EA3816), Université de Poitiers, Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS)
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Revue de Sémantique et Pragmatique
Revue de Sémantique et Pragmatique, Presses de l'Université d'Orléans, 2017, Cadrage sur la variation, le changement lexical et le changement grammatical en français actuel, pp.135-154. ⟨10.4000/rsp.474⟩
ISSN: 2610-4377
1285-4093
DOI: 10.4000/rsp.474
Popis: Notre reflexion porte sur deux aspects en particulier : (i) les questions d’ordre methodologique qui ont trait a la constitution des donnees (selection des sous-corpus, taille de ceux-ci, hierarchie entre eux, etc.), et (ii) l’integration dans les ouvrages de reference des rendements multiples de la grammaire.En nous fondant sur des corpus diversifies, nous presentons les resultats de deux analyses linguistiques, l’une sur l’unite lexicale justement et l’autre sur la construction syntaxique du type il y en a (beaucoup) qui dansent. Ces deux objets d’etude illustrent pour l’un des disparites importantes selon les corpus et pour l’autre une difference notable entre oral et ecrit. En parallele, nous comparons nos analyses sur corpus avec les traitements proposes dans des grammaires et des dictionnaires.Notre recherche souligne qu’une description linguistique qui prend en compte l’oral non formel donne des resultats parfois assez differents de ce que l’on observe a l’ecrit, et qu’il y a par consequent lieu de faire une place de choix au francais parle non planifie dans les ouvrages de reference. Si l’etude fait ressortir la specificite de l’oral non formel, elle ne remet toutefois pas en question l’unite du systeme. Les phenomenes variationnels que nous avons observes ne nous conduisent pas a formuler une hypothese de type diglossique ou dialectale, mais plutot a adopter une conception polylectale de la grammaire
Databáze: OpenAIRE