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The text relies on the concept of authoritarian modernisation to explore the challenges to the higher education (HE) sector and academic freedom in Russia. We show that elements of modernisation, coupled with Russia’s participation in the global process of HE internationalisation, have created pockets of effectiveness. However, these have not solved the many problems pervading Russian HE. We argue that modernisation, in the form in which it has been implemented in Russia, has, in effect, proved detrimental to the fundamental aspect of higher education and research, namely academic freedom. To support our argument, we discuss the main elements of modernisation and internationalisation in the Russian HE system and supplement our analysis with four case studies: the Smolny College of Liberal Arts and Science, the Tyumen School of Advanced Studies, the Higher School of Economics and the European University at St Petersburg. These cases allow us to show the tension between specifically understood and undertaken modernisation and academic freedom. More specifically, we highlight the tension between prestige-driven internationalisation, short-termist modernisation and the politics of fear, which all contribute to the erosion of academic freedom. Cet article s’appuie sur le concept de modernisation autoritaire pour explorer les défis posés au secteur de l’enseignement supérieur (ES) et à la liberté académique en Russie. Nous montrons que les éléments de modernisation, associés à la participation de la Russie au processus mondial d’internationalisation de l’enseignement supérieur, ont créé des « poches d’efficacité ». Cependant, celles-ci n’ont pas résolu les nombreux problèmes de l’enseignement supérieur russe. Nous soutenons que la modernisation, sous la forme dans laquelle elle a été mise en œuvre en Russie, s’est, en fait, avérée préjudiciable à l’égard de la condition fondamentale de l’enseignement supérieur et de la recherche, à savoir la liberté académique. Pour étayer notre argument, nous discutons des principaux éléments de la modernisation et de l’internationalisation dans le système d’enseignement supérieur russe et complétons notre analyse par quatre études de cas : le Smolny College of Liberal Arts and Science, la Tyumen School of Advanced Studies, la Higher School of Economics et l’Université européenne de Saint-Pétersbourg. Ces cas nous permettent de montrer la tension entre la modernisation et la liberté académique. Plus précisément, nous mettons en évidence la tension entre l’internationalisation axée sur le prestige, la modernisation à court terme et la politique de la peur, qui contribuent toutes à l’érosion de la liberté académique. |
