Etude preliminaire sur l'efficacite de differents moyens de lutte contre le pietin-echaudage du gazon (Gaeumannomyces graminis var avenae)

Autor: N. Cavelier, P. Lucas, S. Lelarge, Alain Sarniguet
Přispěvatelé: Revues Inra, Import, Station de pathologie végétale (BiO3P), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Institut francilien recherche, innovation et société (IFRIS), Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-OST-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)-ESIEE Paris-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 1992
Předmět:
Zdroj: Agronomie 2 (12), 187-192. (1992)
Agronomie
Agronomie, EDP Sciences, 1992, 12 (2), pp.187-192
ISSN: 0249-5627
1297-9643
Popis: En France, depuis 1988, de fréquentes et importantes attaques de piétin-échaudage des graminées ont été signalées sur terrains de golf récemment construits. Dans le but de proposer des méthodes de lutte, des expériences ont été menées au laboratoire et en serre. Trois fongicides, 3 souches de Pseudomonas fluorescents et 2 formes d’engrais azoté sont comparés dans la lutte contre le piétin-échaudage sur 2 variétés d’Agrostis palustris (cv Penneagle et Penncross). Les plantes sont cultivées en pots sur du sable infesté avec Gaeumannomyces graminis var avenae. Deux semaines après traitement (T + 2), une réduction significative de la maladie est obtenue avec les 3 bactéries (27-45%), mais non avec les fongicides qui présentent néanmoins une bonne efficacité in vitro. À T + 5, l’indice de maladie est réduit de 61% par le triadiménol, 52% par le nuarimol et 48% par le cyproconazole, alors qu’une seule souche bactérienne donne de bons résultats à ce stade (réduction de 22%). À T + 16, seuls les fongicides, conservent une efficacité. Aucun effet des apports d’azote nitrique ou ammoniacal n’est observé. Penncross se révèle beaucoup plus sensible au piétin-échaudage que Penneagle. Les résultats médiocres obtenus avec les bactéries et avec les apports d’azote sous différentes formes sont discutés par rapport à la nature du support de culture d’agrostide.
Since 1988, take-all patch of turfgrass caused by Gaeumannomyces graminis var, avenae (Gga) has often been reported on recently-constructed golf courses in France. In an attempt to propose methods of control to greenkeepers, experiments were conducted in the laboratory and in the greenhouse. Three fungicides, 3 isolates of fluorescent Pseudomonas, and 2 sources of nitrogen fertilizer were compared on 2 cultivars of Agrostis palustris (Penneagle and Penncross). Plants were grown in pots of sand inoculated with Gga. Two weeks after treatment (T + 2), a significant reduction in disease index occurred for the 3 bacteria tested (27-45%) but not with the fungicides, although they showed a good in vitro activity. At T + 5, the disease index was reduced by triadimenol (61%), nuarimol (52%) and cyproconazole (48%). At this stage, only 1 bacterium still gave a good control (22%). At T + 16, control was obtained only from the fungicides. No effect was observed with either nitrate or ammonium forms of nitrogen. Penncross appeared to be much more susceptible to take-all than Penneagle. The poor results obtained with bacteria may be due to the low nutrient concentration of the sand used as a crop substrate, unable to sustain the population of introduced antagonistic bacteria. The lack of efficacy of the ammonium source of nitrogen may be due to the microbial population of this same substrate being too low to achieve, a sufficient microbiological barrier with ammonium sulphate, against the spread of the disease.
Databáze: OpenAIRE