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A present, il existe trios options therapeutiques pour l'hydatidose hepatique: la chirurgie, qui reste le traitement radical de reference, la ponction aspiration echo-guidee (PAEG) et la chimiotherapie (composes a base de benzimidazole (albendazole et mebendazole)). La chimiotherapie est un moyen non invasif dont l'utilisation est moins limitee par l'etat du patient en comparaison avec la chirurgie ou la PAEG, mais cette option n'est pas ideale lorsqu'elle est utilisee seule. De tous les agents utilises jusqu'a present, l'albendazole. utilise le plus souvent, semble etre le plus efficace; neanmoins, on ne constate la cure apparente, (retrecissement ou disparition des kystes) qu'entre 20 et 30% des cas. La chimiotherapie offre la possibilite theorique de prevention des recidives mais il faut pour cela plus d'essais cliniques afin de confirmer si la chimiotherapie pre et/ou postoperatoire previent reellement la recidive. Les effets secondaires principaux de ces medicaments sont en rapport avec les variations du taux d'enzymes hepatiques et les effets sur la moelle osseuse. Dix a 20% des patients developpent une elevation, habituellement limitee mais reversible, des transaminases: une pancytopenie ou une agranulocytose sont par contre exceptionnelles. On peut observer une alopecie lors du traitement au long cours par l'albendazole. Dans tous les cas, tous ces effets secondaires disparaissent lorsqu'on arrete le traitement. Selon les recommandations de l'OMS, la chimiotherapie represente le traitement prefere pour les patients qui ne sont pas operables, lorsque la chirurgie ou la PAEG ne sont pas possibles ou lorsque les kystes sont trop nombreux. Une autre indication importante de la chimiotherapie est la prevention de l'echinococcose secondaire. Il n'y a pas encore de consensus formel puisqu'il faut encore evaluer l'efficacite et la surete de certaines methodes therapeutiques avant de pouvoir eriger des recommandations globales pour le traitement medical de l'hydaditose. |
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