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This article is about the cinematic presentation of time, arguing that contemporary cinema increasingly draws on musical structures to organize images. Drawing on a Deleuzian conception of time in cinema, I propose and develop the idea of a morph-image. In the case of Spring Breakers, this musical structure is that of electronic dance music, that intensifies and amplifies experience through two primary temporal forms: looping and pleating. Time repeats and returns, brushing against itself. In so doing, Spring Breakers’ musical form expresses the tension between a closed or open future, what Nina Power has called the “weaponization of time.” Cet article porte sur la représentation du temps au cinéma. Il avance que le cinéma contemporain s'appuie de plus en plus sur des structures musicales pour organiser les images. Puisant dans une conception deleuzienne du temps au cinéma, je propose et développe l'idée de morph-image. Dans le cas de Spring Breakers, cette structure musicale est celle de la musique de danse électronique, qui intensifie et amplifie l’expérience par le biais de deux formes temporelles principales : le retour en boucle – looping, et le tressage – pleating. Le temps se répète et revient sur lui-même. Ainsi, la forme de Spring Breakers, inspirée de la musique, exprime la tension entre un futur fermé ou ouvert, ce que Nina Power a appelé le « pouvoir offensif du temps ». |
