Les fortifications de la ville basse du castellas à Murviel-lès-Montpellier (hérault)

Autor: Georges Marchand, Marie-Laure Le Brazidec-Berdeaux, Céline Capdeville, Gaspard Pagès, Erice Dellong, Claire-Anne de Chazelles-Gazzal, Handi Gazzal, Michaël Landolt, V. Archimbaux, Alexandre Beylier, Delphine Lopez, Sarah Silvéréano, Sébastien Barberan
Přispěvatelé: Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Ministère de la Culture (MC), Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l'Altération (LAPA - UMR 3685), Nanosciences et Innovation pour les Matériaux, la Biomédecine et l'Energie (ex SIS2M) (NIMBE UMR 3685), Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Chimie du CNRS (INC), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Aix Marseille Université (AMU)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2013
Předmět:
Zdroj: Revue archéologique de Narbonnaise
Revue archéologique de Narbonnaise, Presse universitaire de la Méditerranée, 2013, pp.11-156. ⟨10.3406/ran.2013.1880⟩
Revue archéologique de Narbonnaise, 2013, 46, pp.11-156. ⟨10.3406/ran.2013.1880⟩
ISSN: 0557-7705
2117-5683
DOI: 10.3406/ran.2013.1880⟩
Popis: The so-called «ville basse » of Castellas, in Murviel-lès-Montpellier (Hérault), covers the slopes of a hill on the top of which stands an oldest settlement – «ville haute » -that existed at least in the IInd century BC. The powerful fortification walls made of large stones that surround the «ville basse » adjoin the wall of the upper village at one end and, at the other end, lean against a retaining wall which separates upper and lower cities. Excavations lead between 2001 and 2008 in the vicinity of the walls and of the gates place the erection of the fortifications around the middle and/ or during the third quarter of the Ist c. BC. The nature and evolution of these peripherical zones have been characterized when digging and their chronology is based on the analysis of ceramics and coins. The monument carries on local building techniques belonging to Iron Age, but its existence itself raises the question of the status of this city within the province of Narbonnaise, by the time of the cesarean conquest.
La «ville basse » du Castellas de Murviel-lès-Montpellier (Hérault) s’étend sur les pentes d’une colline au sommet de laquelle se trouve l’agglomération initiale, ou «ville haute » , implantée au plus tard au IIe s. av. n. è. La fortification faite de grands blocs de pierre qui entoure la ville basse s’appuie à une extrémité contre la muraille de la ville haute et, à l’autre extrémité, contre un mur de soutènement intermédiaire. Les fouilles réalisées entre 2001 et 2008 aux abords de l’enceinte périphérique et du mur intermédiaire, à proximité de trois portes et d’une poterne, conduisent à dater l’ensemble de cette fortification autour du milieu et/ ou durant le troisième quart du Ier s. av. n. è. La nature de l’occupation des zones proches des courtines et des portes, leur évolution et leur datation ont été précisées par les fouilles en s’appuyant sur l’analyse des mobiliers céramique et numismatique. Par ses techniques de construction, ce monument perpétue des traditions protohistoriques régionales mais sa réalisation, dans le cadre de la Narbonnaise et aux alentours de la conquête césarienne, pose le problème du statut de l’agglomération.
De Chazelles Claire-Anne, Beylier Alexandre, Landolt Michaël, Barberan Sébastien, Berdeaux-Le Brazidec Marie Laure, Pagès Gaspard, Silvéréano Sarah, Archimbaux Virginie, Capdeville Céline, Dellong E., Gazzal Handi, Lopez Delphine, Marchand Georges. Les fortifications de la ville basse du castellas à Murviel-lès-Montpellier (hérault). In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 46, 2013. pp. 11-156.
Databáze: OpenAIRE