Paul Lynch’s Grace and the 'Postmemory' of the Famine

Autor: Sylvie Mikowski
Přispěvatelé: Centre Interdisciplinaire de Recherches sur les Langues et la Pensée - EA 4299 (CIRLEP), Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-Maison des Sciences Humaines de Champagne-Ardenne (MSH-URCA), Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: Etudes Irlandaises
Etudes Irlandaises, Presses universitaires de Rennes, 2020, 45 (2), pp.149-162. ⟨10.4000/etudesirlandaises.10242⟩
ISSN: 0183-973X
2259-8863
DOI: 10.4000/etudesirlandaises.10242⟩
Popis: International audience; This paper starts as a discussion of Paul Lynch's novel Grace as a Famine novel and on the ways in which the Famine is represented historically, but also emotionally. It questions the limits of language and fiction in representing history, trauma and affects and discusses the specificity of Grace, comparing it with Liam O'Flaherty's Famine and Joseph O'Connor's Star of the Sea. Grace, it is argued, manages to evade the nationalist versus revisionist debate and constitutes, at an aesthetic level, the same type of middle-ground as the one achieved by the "post-revisionist" historians, situated halfway between the mythologising of the first interpreters of the Famine and the revisionists' controversial attempts at writing "value-free" narratives of the tragedy. Drawing on Eric L. Berlatksy's model of an anti-realist narrative mode and its application in Art Spiegelman's Maus, and on Marianne Hirsch's concept of postmemory applied to the Shoah, the essay posits that Lynch's novel offers the reader a renewed mode of understanding the reality of the past, and in particular, of horrifying historical events that resist representation-in this case, the Great Famine.; Cet article analyse le roman de Paul Lynch Grace comme s’inscrivant dans la tradition des récits fictionnels de la Famine, qui ont cherché à représenter l’événement d’un point de vue historique mais également affectif. L’écriture de Lynch nous pousse à nous interroger sur les limites de la représentation d’un événement historique traumatique par le langage et la fiction. À cet égard l’article cherche à différencier l’écriture de Lynch de celle de Liam O’Flaherty dans Famine d’une part et celle de Joseph O’Connor dans Star of the Sea d’autre part, et à établir que Lynch se situe à mi-chemin entre le réalisme de l’un et le postmodernisme de l’autre, adoptant la même position médiane que celle des historiens dits « post-révisionnistes » de la Famine. S’inspirant de la notion d’« anti-réalisme » développée par Eric L. Berlatsky à propos de Maus d’Art Spiegelman, et du concept de « post-mémoire » utilisé par Marianne Hirsch à propos de la Shoah, cet essai suggère que le roman de Lynch offre un mode renouvelé de compréhension de la réalité du passé et en particulier de l’horreur de la Famine, qui défie les pouvoirs de la représentation.
Databáze: OpenAIRE
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