The 'Poetic Justice' Done by Hardy to Nature in The Woodlanders
Autor: | Annie Ramel |
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Jazyk: | angličtina |
Rok vydání: | 2023 |
Předmět: |
Symbolic
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Popis: | In the diegesis of Hardy’s novels, the symbolic appropriation of nature is manifest: it is brutal, mortifying. Tragedy often results from a linguistic “error” that conflates bodies and tropes – a deadly confusion between nature and culture. In Tess of the d’Urbervilles, Tess’s “corporeal blight”, which many Victorians viewed as a moral “fault”, ceases to be a metaphor when it turns into “sticky blights” making real stains on her skin. The sexual act taking place in the forest of the Chase is a form of writing on Tess’s body. Nature here is impregnated by culture. The novel ends with the triumph of the sign: the phallic tall staff, the “black flag” fixed on the tower of the Wintoncester prison, is a writing on the sky which indicates that Tess has been hanged. But Hardy’s poetic texts, whether they be poems or fiction, operate differently. This essay will try to argue that they take us beyond the Symbolic, “beyond the printed page”, to the Real, perhaps to “nature” itself. “Stepping over language” is conceivable in the perspective opened by the Lacanian concept of “lalangue” (“llanguage”), which does not reduce language to its signifying function. This essay will focus on the issue of the textual voice and will ask the following question: whose voice is it that we hear as we read the (silent) text? Do the famous assertions by Deleuze and Guattari on “becoming-animal” through literature seem relevant to Hardy? Could we see “llanguage” as operating a kind of reversal which cancels the symbolic appropriation of nature manifest in the diegesis, thus achieving some kind of “poetic justice” through the text? Dans la diégèse des romans de Hardy, l’appropriation de la nature par le symbolique est manifeste : elle est brutale, mortifère. La tragédie résulte souvent d’une « erreur » linguistique qui confond les corps et les signes – une confusion mortelle entre nature et culture. Dans Tess of the d’Urbervilles, la flétrissure (blight) corporelle de Tess, que de nombreux Victoriens considéraient comme une “faute” morale, cesse d’être une métaphore lorsqu’elle devient ces « taches gluantes » (sticky blights) qui laissent de réelles macules rouges sur sa peau. L’acte sexuel qui a lieu dans la forêt de The Chase est une forme d’écriture sur le corps de Tess. La nature ici est imprégnée par la culture. Le roman finit sur le triomphe du signe : le grand mât phallique, la hampe du drapeau noir fixé sur la tour de la prison de Wintoncester, est une écriture sur le ciel qui indique que Tess a été pendue. Mais les textes poétiques de Hardy, qu’il s’agisse de poèmes ou de textes de fiction, opèrent différemment. Cet article vise à montrer qu’ils nous emmènent au-delà du Symbolique, au-delà de la page imprimée, vers le Réel, peut-être vers la « nature » elle-même. « Aller au-delà du langage » est concevable dans la perspective ouverte par le concept lacanien de « lalangue », qui ne réduit pas le langage à sa fonction signifiante. Cet article se propose de mettre l’accent sur la voix textuelle, et posera la question suivante : quelle voix entendons-nous lorsque nous lisons le texte (qui est silence) ? Les formules célèbres de Deleuze et Guattari sur le « devenir animal » sont-elles pertinentes si l’on considère les textes de Hardy ? Pourrions-nous concevoir « lalangue » comme opérant une sorte de renversement qui annulerait l’appropriation symbolique de la nature telle qu’elle se manifeste dans la diégèse, réalisant ainsi, grâce au texte, une sorte de « justice poétique » ? |
Databáze: | OpenAIRE |
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