Un « modèle national » de ville intelligente ? Le rôle de l’État dans la mise en œuvre de réseaux électriques intelligents au Japon

Autor: Nicolas Leprêtre
Přispěvatelé: Institut d'Asie Orientale (IAO), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon)
Rok vydání: 2018
Předmět:
Zdroj: Flux-Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et territoires
Flux-Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et territoires, 2018, 114 (4), pp.9-21. ⟨10.3917/flux1.114.0009⟩
Flux-Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et territoires, Metropolis / Université Paris-Est Marne la Vallée 2018, 114 (4), pp.9-21. ⟨10.3917/flux1.114.0009⟩
ISSN: 1154-2721
1958-9557
DOI: 10.3917/flux1.114.0009
Popis: En retracant le processus par lequel l’Etat japonais a elabore puis mis en œuvre un « modele national » de ville intelligente appele smart community, cet article vise a comprendre les strategies et les representations qui ont amene a introduire des technologies dites intelligentes. Nous formulons l’hypothese que l’etablissement de smart communities traduit une approche consensuelle qui confere une flexibilite dans la conduite des projets. Ainsi, l’Etat japonais s’est positionne en faveur des reseaux electriques intelligents pour maintenir la competitivite internationale de firmes strategiques pour son economie. L’etablissement d’un « modele national » regroupant reseaux electriques intelligents et electromobilite sous une forme de gestion decentralisee des flux resulte des lors d’une volonte de cibler les technologies clefs en vue d’un deploiement international. Pour autant, dans la pratique, le role assigne a une meme technologie depend des rapports de force locaux qui s’organisent selon les nouveaux enjeux lies au contexte suivant l’accident de Fukushima : la liberalisation du marche de l’electricite et une volonte d’autonomie dans la production. Le recours a un « modele national » de smart community revele ainsi moins une reconfiguration potentielle du macro-systeme technique que la volonte d’une adaptabilite pour mener des politiques energetiques. Nous invitons en conclusion a reflechir sur l’utilisation du » modele » pour encourager l’innovation et la recherche d’exemplarite.
Databáze: OpenAIRE