Humans and Climates during the Upper Palaeolithic in the Somme Basin (France)

Autor: Paule Coudret, Clément Paris, Jean-Pierre Fagnart
Přispěvatelé: Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Archéologies et Sciences de l'Antiquité (ArScAn), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2021
Předmět:
Zdroj: L'anthropologie
L'anthropologie, 2021, 125 (3), pp.102900. ⟨10.1016/j.anthro.2021.102900⟩
ISSN: 0003-5521
DOI: 10.1016/j.anthro.2021.102900⟩
Popis: International audience; Nearly 40 years of intensive research conducted in the Somme basin has demonstrated the discontinuity in the human occupation of the area during the Upper Palaeolithic. The northern position of the Somme basin within the loessic region appears to be an explanatory factor in this discontinuity, the nature of which increasingly appears related to climate and environmental factors. Archaeological occupations have been systematically attributed to phases of warming or climate improvement. On the other hand, an absence of human occupation has been consistently observed during the coldest periods. The extreme poverty of the biomass contemporary to the loessic deposits of the Upper Pleniglacial could partly explain this discontinuity specific to the far northwest of Europe (southern England, northern Belgium, Netherlands, and northern Germany). Although only 150 or 200 km away, the southern Paris Basin, which is located on the fringes of the loessic region of northern France and Normandy, presents a more continuous human occupation, which appears to have benefitted from more favourable conditions.; Près de 40 années de recherches intensives menées dans le bassin de la Somme ont mis en évidence la discontinuité de l’occupation humaine durant le Paléolithique supérieur. La position septentrionale de la région au sein de la zone loessique apparaît comme un facteur explicatif de cette discontinuité dont la nature apparaît de plus en plus d’ordre climatique et environnemental. Les occupations archéologiques se placent de manière systématique lors des phases de réchauffement ou d’amélioration climatique. En revanche, l’absence d’occupations humaines pendant les périodes les plus froides est une constante particulièrement remarquable. L’extrême pauvreté de la biomasse contemporaine des dépôts loessiques du Pléniglaciaire supérieur pourrait expliquer en partie cette discontinuité propre à l’extrême Nord-Ouest européen (Sud de l’Angleterre, Nord de la Belgique, Pays-Bas, Allemagne du Nord). Bien que seulement distant de 150 ou 200 km, le sud du Bassin parisien, en marge de la région loessique du Nord de la France et de la Normandie, présente une occupation humaine plus continue qui semble bénéficier de conditions plus favorables.
Databáze: OpenAIRE