Water resources and their management in the Eastern Desert of Egypt from Antiquity to the present day: Contribution of the accounts of modern travelers and early scholars (1769‑1951)

Autor: Crépy, Maël, Redon, Bérangère
Přispěvatelé: ARCHEORIENT - Environnements et sociétés de l'Orient ancien (Archéorient), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Histoire et Sources des Mondes antiques (HiSoMA), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut français d'archéologie orientale du Caire (IFAO), Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.), European Project: 759078,Desert Networks
Jazyk: angličtina
Rok vydání: 2022
Předmět:
Zdroj: Networked spaces. The spatiality of networks in the Red Sea and Western Indian Ocean.
Networked spaces. The spatiality of networks in the Red Sea and Western Indian Ocean., 2022
Popis: International audience; Since the last great period of aridification of the Sahara about 5,000 years ago, crossing or inhabiting the North African desert regions has meant being able to locate, maintain and protect watering points that are essential nodes in the exchange networks. These challenges are particularly important in the Eastern Desert of Egypt, which separates the Nile Valley from the Red Sea, because there are no perennial oases, nomadic populations have long escaped the control of successive states, and routes are constrained by topography. The region has nevertheless maintained a strategic importance, at least since the predynastic period and up to the present day, for its natural resources (particularly mineral and mining resources and, to a lesser extent, vegetation) and for its essential place in travel and trade networks (Red Sea ports and access to the African coast and the Indian Ocean, pilgrimages to Mecca). Since the voyage of James Bruce in 1769, many European and North American travelers and explorers have traversed the Eastern Desert of Egypt and produced accounts and maps, the critical analysis and cross-checking of which make it possible to better assess the ways in which water was managed from the 18th to the 20th centuries. They thus allow us to document very precisely the period before the introduction of motorized vehicles and hydraulic pumping and to establish comparison points with earlier periods and with current networks. When combined with archaeological and ancient textual data in a regressive approach, these elements open up new perspectives for the diachronic study of the Eastern Desert watering points.; Depuis la dernière grande période d’aridification du Sahara il y a environ 5 000 ans, traverser ou habiter les régions désertiques d’Afrique du Nord signifie pouvoir localiser, entretenir et protéger les points d’eau qui sont autant de nœuds essentiels dans les réseaux d’échange. Cette maîtrise est particulièrement importante dans le désert Oriental d’Égypte, entre la vallée du Nil et la mer Rouge, car la région ne comporte aucune oasis pérenne, les populations nomades y ont longtemps échappé au contrôle des États successifs et les routes qui la traversent sont contraintes par la topographie. La région a néanmoins occupé une importance stratégique, au moins depuis la période prédynastique et jusqu’à nos jours, en raison de la présence de ressources naturelles (notamment minérales et minières et, dans une moindre mesure, végétales) et pour sa place essentielle dans les réseaux de voyage et de commerce (les ports de la mer Rouge donnent accès à la côte africaine et à l’océan Indien, et sont essentiels pour les pèlerinages à La Mecque). Depuis le voyage de James Bruce en 1769, de nombreux voyageurs et explorateurs européens et nord-américains ont traversé le désert Oriental et ont produit des récits et des cartes dont l’analyse critique et le recoupement permettent de mieux apprécier les modes de gestion de l’eau du xviiie au xxe siècle. Ils permettent de documenter très précisément la période précédant l’introduction dans la région des véhicules motorisés et du pompage hydraulique et d’établir des points de comparaison entre les périodes antiques et les réseaux actuels. Associés à l’analyse de données archéologiques et textuelles antiques dans une approche régressive, ces éléments ouvrent de nouvelles perspectives pour l’étude diachronique des points d’eau du désert Oriental.
Databáze: OpenAIRE