Pourquoi les émeutiers s’en prennent-ils aux services publics ?

Autor: Xavier Weppe, Didier Chabanet
Přispěvatelé: Triangle : action, discours, pensée politique et économique (TRIANGLE), École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), IDRAC, IDRAC Business School, Ecole supérieure de commerce-Ecole supérieure de commerce, Lille économie management - UMR 9221 (LEM), Université d'Artois (UA)-Université catholique de Lille (UCL)-Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Sciences Po Lyon - Institut d'études politiques de Lyon (IEP Lyon), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2017
Předmět:
Zdroj: Revue française d'administration publique
Revue française d'administration publique, ENA, 2017, pp.631-644. ⟨10.3917/rfap.163.0631⟩
Revue française d’administration publique
Revue française d’administration publique, 2017, 163, pp.631-644. ⟨10.3917/rfap.163.0631⟩
ISSN: 0152-7401
1965-0620
Popis: International audience; In France, during urban riots that occur for around forty years, many of the rioters attacked State symbols and destroyed public facilities. The incidents have continued unabated since the early 2000s even as public authorities provided huge resources to renovate disadvantaged urban areas. This article seeks to account for this apparent paradox. It argues that French public authorities have failed to take into consideration the local people’ desire for partnership and for social recognition thereby nurturing the resentment of large sections of the population.; "À chaque émeute urbaine que la France connaît depuis maintenant près de quatre décennies, les symboles de l’État et les équipements collectifs semblent concentrer la colère d’une partie de la jeunesse des quartiers concernés. Cette situation suscite d’autant plus d’interrogations que des moyens significatifs ont été consacrés à la rénovation des banlieues françaises dans le cadre de la politique de la ville, en particulier depuis le début des années 2000. Cet article apporte des éléments de réponses à ce paradoxe apparent, en montrant que le besoin de participation et de reconnaissance des habitants reste peu pris en compte par les pouvoirs publics et explique largement le ressentiment d’une frange de la population."
Databáze: OpenAIRE