Art nouveau ou art congolais à Tervuren ? Le musée colonial comme synthèse des arts

Autor: Dominique Jarrassé
Přispěvatelé: Centre François-Georges Pariset, Université Bordeaux Montaigne, Université, Bordeaux Montaigne
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Gradhiva : revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie
Gradhiva : revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie, Musée du quai Branly, 2016, pp.122-145
ISSN: 1760-849X
0764-8928
DOI: 10.4000/gradhiva.3159
Popis: Lors de l’Exposition universelle de Bruxelles en 1897, le roi Leopold II installe une section congolaise a Tervuren dans un bâtiment qui deviendra le musee colonial. Amenagee par des architectes Art nouveau, comme Paul Hankar ou Henry van de Velde, elle regroupait des collections ethnographiques, des produits d’importation et d’exportation, des animaux vivants, mais aussi un salon d’honneur presentant des statuettes d’ivoire produites par des artistes belges. L’ivoire s’y trouvait decline sous toutes les formes, « œuvres d’art » belges, « objets ethnographiques » congolais, defenses animales a l’etat naturel integrees au decor et a des mises en scene des peuples congolais. Veritable œuvre d’art totale, l’exposition devait sa coherence au lien profond entre l’Art nouveau, qualifie de « style Congo » pour son usage vitaliste de materiaux exotiques et de formes primitivistes, et l’ideologie coloniale des commanditaires.
Databáze: OpenAIRE