Analyse physicochimique et microbiologique de la Qualité de l’Air Intérieur dans les établissements HOSPitaliers : l’étude QAIHOSP

Autor: P. Le Cann, S. Belaz, Jean-Pierre Gangneux, Fabien Mercier, Alexandre Rivier, Arnaud Florentin, P. Y. Donnio, Estelle Baurès, Olivier Blanchard, Monique Guillaso, E. Surget
Přispěvatelé: CHU Pontchaillou [Rennes], Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset), Université d'Angers (UA)-Université de Rennes (UR)-École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Service de Parasitologie-Mycologie [Rennes], Université de Rennes (UR)-Hôpital Pontchaillou-CHU Pontchaillou [Rennes], École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP), Département Santé Environnement Travail et Génie Sanitaire (DSETGS), Laboratoire d'étude et de recherche en environnement et santé (LERES), Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique )-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-École des Hautes Études en Santé Publique [EHESP] (EHESP)-Université de Rennes 1 (UR1), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université d'Angers (UA), Université de Rennes 1 (UR1), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Hôpital Pontchaillou-CHU Pontchaillou [Rennes]
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2016
Předmět:
Zdroj: Journal of Medical Mycology = Journal de Mycologie Médicale
Journal of Medical Mycology = Journal de Mycologie Médicale, 2016, 26 (2), pp.e10--e11. ⟨10.1016/j.mycmed.2016.04.026⟩
Journal of Medical Mycology / Journal de Mycologie Médicale
Journal of Medical Mycology / Journal de Mycologie Médicale, Elsevier Masson, 2016, 26 (2), pp.e10--e11. ⟨10.1016/j.mycmed.2016.04.026⟩
ISSN: 1156-5233
1773-0449
Popis: Introduction L’objectif de cette etude est de disposer de donnees qualitatives et quantitatives sur la contamination de l’environnement interieur hospitalier, microbiologique et chimique, afin d’evaluer l’exposition du personnel, des visiteurs et des patients et la variabilite spatio-temporelle de la contamination. Methodes L’etude s’est deroulee dans differents lieux des CHU de Rennes et de Nancy : hall d’accueil, salle de soins infirmiers, salle de reveil post-operatoire, chambre d’un patient, unite de desinfection des endoscopes, laboratoire de parasitologie et salle de decoupe de plâtres. Deux campagnes de prelevement ont eu lieu en ete 2014 et en hiver 2015. Les methodes de prelevement etaient nombreuses et complementaires ( Fig. 1 ). L’analyse des donnees a ete realisee sous IBM SPSS grâce au test de Mann-Whitney et le coefficient de correlation de Pearson. Resultats Les concentrations d’aldehydes, de composes organiques volatils (COV) et semi-volatils etaient faibles a tres faibles dans les 2 etablissements. Etaient detectables, mais sans differences globales entre les 2 etablissements : la contamination fongique (m = 226 UFC/m3 ; p = 0,97) ou bacterienne (m = 352 UFC/m3 ; p = 0,14), les particules PM2,5 (m = 2,1 μg/m3 ; p = 0,97) et PM10 (m = 6,6 μg/m3 ; p = 0,84). Sur le plan saisonnier, la contamination fongique etait plus importante en ete pour les 2 etablissements (p = 0,002). La contamination bacterienne ne varie pas significativement entre les locaux (p = 0,14) contrairement a la contamination fongique (p = 0,02) et particulaires PM2,5 (p = 0,01) ou PM10 (p = 0,01). Cette derniere est plus importante dans le hall (m = 879 UFC/m3), le laboratoire de parasitologie (m = 333 UFC/m3) et la salle de plâtre (m = 310 UFC/m3). Nous ne retrouvons pas de correlation significative entre le nombre de personnes, le taux de CO2, l’humidite relative et le denombrement bacterien ou fongique. Neanmoins nous retrouvons une relation forte entre la temperature du local et la contamination bacterienne (r = 0,7, p = 0,008) ou la contamination fongique (r = 0,56, p = 0,045) d’une part, et entre la contamination fongique et les PM10 (r = 0,52, p = 0,022) d’autre part. Conclusion Notre etude montre une tres faible contamination par les aldehydes, COV et sCOV comparativement a d’autres lieux publics. La forte variabilite spatio-temporelle de la contamination fongique et particulaire est liee a la saison, a l’activite et a la ventilation.
Databáze: OpenAIRE