Le Bureau des dépositions. Des œuvres performées depuis le droit, l’art et les sciences sociales. Entretien
Autor: | Thomas Vasseur, Marie Moreau, Sarah Mekdjian |
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Přispěvatelé: | Pacte, Laboratoire de sciences sociales (PACTE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Grenoble Alpes (UGA)-Sciences Po Grenoble - Institut d'études politiques de Grenoble (IEPG ), Université Grenoble Alpes (UGA), Artiste, association l'exCes, Observatoire des politiques culturelles |
Jazyk: | francouzština |
Rok vydání: | 2021 |
Předmět: | |
Zdroj: | L'Observatoire, la revue des politiques culturelles L'Observatoire, la revue des politiques culturelles, Observatoire des politiques culturelles 2021, Ce que les arts nous disent de la transformation du monde, pp.73-76. ⟨10.3917/lobs.057.0073⟩ |
ISSN: | 1165-2675 2553-615X |
DOI: | 10.3917/lobs.057.0073⟩ |
Popis: | National audience; Entretien avec Sarah Mekdjian, avec la contribution de Marie MoreauPropos recueillis par Thomas VasseurLe Bureau des dépositions désigne un ensemble d’oeuvres immatérielles, performées par dix co-autrices et co-auteurs. Sur scène, sont questionnées les notions de justice, de droit, de légalité. Les discussions qui ont lieu lors de ces exercices de justice spéculative se poursuivent dans la vie, et vice versa : une partie des co-auteurs sont en effet concernés par des décisions administratives d’expulsion ou encore d’illégalisation dans le cadre du droit des étrangers. Ces décisions administratives sont confrontées au droit d’auteur et à la liberté de création artistique : en cas d’expulsion d’un co-auteur, ce sont les performances du Bureau des dépositions qui ne peuvent plus être activées ; il y a atteinte à l’intégrité des oeuvres, entrave à la liberté de création artistique. Il s’agit de confronter le droit au droit, c’est-à-dire « oeuvrer les limites du droit ». |
Databáze: | OpenAIRE |
Externí odkaz: |