Sailing from the China Coast to the Pescadores and Taiwan: A Comparative Study on the Resemblances in Chinese and Dutch Sailing Patterns

Autor: Weichung Cheng
Přispěvatelé: Academia Sinica, ANR-14-CE31-0020,SeaFaring,Connaissances maritimes pour les Mers de Chine(2014)
Jazyk: francouzština
Rok vydání: 2015
Předmět:
Zdroj: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient
Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, EFEO, 2015, 101 (1), pp.289-323. ⟨10.3406/befeo.2015.6217⟩
ISSN: 0336-1519
1760-737X
DOI: 10.3406/befeo.2015.6217⟩
Popis: The Dutch East India Company (VOC) controlled the southwestern coast of Taiwan for thirty-eight years as an entrepôt within its trans-Asian trading network. As a latecomer in East Asian waters, the VOC usually looted Portuguese nautical documents through piracy on the high seas. However, since Taiwan waters are located on the margin of Portuguese shipping routes, the Portuguese documents did not contain sufficient nautical knowledge about this area. The VOC mariners thus had to develop their sailing solutions with the assistance of Chinese mariners. These early sailing instructions along the China coast, the Pescadores and Taiwan recorded in the VOC archives and sea charts produced during the same period are comparable to Chinese sailing practices that were pieced together from later sailing directions, travelogues and chorographies. By examining such similar features, the author reveals the particular meteorological, oceanographic and topographical contexts that Chinese and Dutch mariners confronted. Further, the author uses those common sailing patterns to elucidate the spatial features of Chinese access to the Taiwan coast in the first two decades of the 17th century, long before the arrival of the Dutch.
La Compagnie des Indes Néerlandaises (VOC) a contrôlé la côte sud-ouest de Taïwan durant trente huit années ; celle-ci fonctionnait comme un entrepôt au sein de son réseau marchand transasiatique. Arrivée tardivement dans les eaux de l’Asie orientale, la VOC a en règle générale utilisé les instructions nautiques des Portugais saisies lors de l’abordage de leurs navires en pleine mer. Les côtes de Taïwan se trouvaient cependant à la périphérie des routes empruntées par les marins portugais, et cette documentation ne proposait pas de détails suffisants sur cette région. Les navigants de la VOC eurent donc à développer leurs propres solutions, ce qu’ils firent avec l’assistance de marins chinois. Ces premières instructions nautiques pour la côte chinoise, les Iles Pescadores et la côte de Taïwan – conservées dans les archives de la VOC, avec les cartes marines produites à la même période – peuvent être comparées aux pratiques chinoises de navigation, telles qu’on a pu les reconstituer à travers des instructions nautiques, des chorographies et des récits de voyage plus tardifs. L’examen comparatif de ces documents permettent à l’auteur de mettre au jour les particularités météorologiques, océanographiques et topographiques auxquels étaient confrontés les marins chinois et néerlandais. L’auteur utilise les solutions communes qu’ils ont adoptées pour mettre en évidence les caractéristiques des routes suivies par les Chinois pendant les deux premières décennies du XVIIe siècle, bien avant l’arrivée des Néerlandais.
Cheng Weichung. Sailing from the China Coast to the Pescadores and Taiwan: A Comparative Study on the Resemblances in Chinese and Dutch Sailing Patterns. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 101, 2015. pp. 289-323.
Databáze: OpenAIRE