Petite histoire des remèdes magnétiques
Autor: | Patrice Pinet |
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Rok vydání: | 2008 |
Předmět: | |
Zdroj: | Revue d'histoire de la pharmacie. 95:469-482 |
ISSN: | 0035-2349 |
Popis: | Little histories of magnetic cures – Men were very early fascinated by magnetism because of its manifest and particular working at distance, which looked different of gravity. It was tryed to be explained by mecanism, for exemple Descartes and Boyle. Paracelse valued the therapeutics with magnets and conceived medicines as working by a magnetic virtue. Gilbert limited the medicinal properties of magnet but helded it to be animated. Many authors praised remedies that work at distance of the evil as Bacon, Van Helmont, Croll, Porta, Goclenius, Digby. Such a belief related to magic ideas of this time. In the Bacon’s way Boyle collected facts of magnetic cures, and his actual testing of the divisibility of bodies led him to conceive imponderable corpuscles. Newton supposed a subtil and universel fluid going through every solid body. Mesmer misappropriated this idea by founding the animal magnetism of which physical working was only proceeding from the inside of the patient by an effect of suggestion (psychosomatic). Homeopathy took again the notion of remedies having an infinite or a magnetic virtue, which partly issued from Paracelse’s and Mesmer’s doctrines, which were extolled in Germany at the time of Hahnemann. The latter decided in favour of a spiritualist and not corpuscular interpretation of the working of his homeopathic medicines. =Le magnétisme a très tôt fasciné les hommes par l’action à distance particulière qu’il manifestait, différente de la gravité. Beaucoup ont tenté de l’expliquer de façon mécanique, tels Descartes ou Boyle. Paracelse a valorisé la thérapeutique par les aimants et a conçu les remèdes comme agissant de manière magnétique. Gilbert restreindra les propriétés médicinales de l’aimant tout en le considérant comme animé. Beaucoup d’auteurs ont reconnu ou vanté des remèdes agissant à distance du mal, tels Bacon, Van Helmont, Croll, Porta, Goclenius, Digby. Ces croyances dépendaient des conceptions magiques de l’époque. Dans l’esprit baconien, Boyle collectionna les faits de guérison magnétique et, en testant concrètement les limites de divisibilité des corps, conçut l’existence de particules impondérables. Newton fit l’hypothèse d’un esprit subtil et universel pénétrant tous les corps solides. Mesmer détourna cette idée de fluide universel circulant à travers tous les corps pour développer le magnétisme animal dont l’action physique n’était en fait qu’interne au patient (psychosomatique) par un effet de suggestion. L’homéopathie exploitera l’idée de vertu infinie et magnétique des remèdes dans la lignée des doctrines de Paracelse et de Mesmer, célèbres en Allemagne au temps d’Hahnemann, qui optera pour une interprétation non corpusculaire et spiritualiste de l’action de ses remèdes. = Pinet Patrice. Petite histoire des remèdes magnétiques . In: Revue d'histoire de la pharmacie, 95e année, N. 360, 2008. pp. 469-482. |
Databáze: | OpenAIRE |
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